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Revue de presse

Covid long : pas de stratégie thérapeutique agressive, mais un suivi s'impose (Pr Heikel)

Le matin | Maroc | 15/03/2022

25% des personnes touchées par le Covid-long au Maroc sont des profils qui ont été essentiellement hospitalisés lors de l’infection au virus. C’est ce qu’affirme Pr Jaâfar Heikel, épidémiologiste et spécialiste des maladies infectieuses, dans une déclaration accordée à « Le Matin ». Sur un ton rassurant, l’expert indique que le phénomène reste sans gravité et que les symptômes finissent par disparaitre au bout de quelques mois, mais il recommande la vigilance et le suivi.

Le Covid-long inquiète de plus en plus les scientifiques du monde. La plupart d’entre eux estiment que le nombre de patients qui vont continuer à souffrir d’un ou plusieurs symptômes de la Covid-19 est en augmentation. Ils appellent à agir pour maitriser ce phénomène, notamment en créant une cellule de prise en charge rapide des cas du Covid-long. Joint par « Le Matin », Pr Jaâfar Heikel, épidémiologiste et spécialiste des maladies infectieuses, indique que ce phénomène existe dans tous les pays, y compris au Maroc, mais sans grande gravité. En effet, ajoute-t-il, les symptômes rapportés par les guéris de la Covid-19 restent relativement modérés et disparaissent au bout de quelques mois. «Il peut s’agir de symptômes légers comme la fatigabilité, les courbatures, les petits soucis cutanés ou encore de symptômes plus ou moins désagréables comme les sensations d’oppression respiratoire et les tachycardies», explique-t-il.

Une précision de taille : Pr Heikel indique que le symptôme le plus fréquemment rapporté par les Marocains est celui de l’épuisement ou du mal-être. Interrogé sur la prise en charge du Covid-long, Pr Heikel indique qu'elle devrait être légère. « Face au Covid-long, il n’y a pas lieu de s’engager dans une stratégie médicamenteuse agressive. Un accompagnement et un soutien moral restent les moyens les plus recommandés dans ce type de situation », insiste l’expert. Pour le patient, ajoute-t-il, il est fortement conseillé de reprendre sa vie active, familiale et sportive de façon normale. À noter qu'on doit suivre scrupuleusement ce conseil dans la mesure où le Covid-long s’avère difficile à gérer pour les personnes souffrant de maladies chroniques comme l’obésité, le diabète et l’hypertension. « Pour cette catégorie de la population, le suivi avec le médecin traitant est indispensable pour vérifier l’évolution de son état de santé afin d’éviter toute dégradation », alerte-t-il.

La dimension psychologique fait la différence

Selon Pr Heikel, le Covid-long n’est donc pas un phénomène grave, mais nécessite tout de même une prise en charge légère. Un constat rassurant, mais la question qui se pose est de savoir les profils qui pourraient développer le Covid-long. À cet égard, Pr Heikel indique qu’au Maroc, 25% des personnes concernées par le Covid-long sont des profils qui ont été essentiellement hospitalisés lors de l’infection à la Covid-19. Et d’ajouter que le Covid-long touche très rarement les personnes suivies en ambulatoire. À noter que les recherches sont menées d’arrache-pied au niveau international pour avoir plus d’informations sur cette pathologie.

Par ailleurs, Pr Heikel tient à souligner l’importance de la composante psychologique qui joue désormais un rôle crucial dans le processus de guérison. Ce volet doit être pris au sérieux. D’ailleurs, plusieurs études confirment que le cerveau humain a une grande influence sur nos comportements et, par conséquent, sur notre bien-être et notre santé physique. Rappelons à cet égard que les répercussions psychologiques de la pandémie étaient trop fortes, de l’avis de plusieurs spécialistes en la matière. Une dimension qu’il faudrait impérativement prendre en considération pour bien mener cette période où le Maroc, à l’instar de plusieurs pays, se prépare au retour à la vie normale.

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