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Hespress | Maroc | 23/02/2022
Dans l’optique de réformer le système national, le ministère de l’Enseignement supérieur a appelé les présidents des universités publiques à revoir la période de formation en médecine, jugeant adéquat de la réduire à 6 ans au lieu de 7 actuellement et d’augmenter le nombre de sièges pédagogiques, dans le but de répondre au défi du chantier de la généralisation de la couverture sociale. Se sentant concernée en premier lieu par cette réforme, la commission nationale des étudiants en médecine au Maroc (CNEM) a réagi à travers un long communiqué dont Hespress Fr détient copie.
Aussitôt informé de la correspondance du département d’Abdellatif Miraoui aux présidents des universités les appelant à réviser la période de formation en médecine et autres, la commission nationale des étudiants en médecine au Maroc (CNEM) a indiqué dans un communiqué avoir pris contact avec les différents acteurs notamment le ministère de l’Enseignement supérieur, les doyens des facultés ainsi que les présidents d’universités afin d’avoir plus de détails sur le contenu de la correspondance.
En attendant que les premières données soient discutées par les parties prenantes, la CNEM a apporté plusieurs précisions sur la réduction des années de formation de 7 à 6 ans, notant qu’il n’y aura aucun changement dans le programme de formation de la 1re année à la 5e année d’étude en médecine, selon le régime des études médicales actuellement en vigueur.
Concernant la 6e et la 7e année d’étude, la même source précise qu’elles seront réduites à une seule année, durant laquelle l’étudiant réalisera les stages hospitaliers. Elle sera conclue par la discussion de sa thèse de doctorat qui lui permettra de faire son travail.
Selon les premières informations fournies à la commission nationale, les concours d’internat et de résidanat (spécialité) et tout ce qui vient après la 6e année de formation en médecine n’ont connu aucune modification à ce jour.
En attendant la rédaction des lois organisationnelles de cette réforme de manière « conjointe », la commission précise que les étudiants actuellement en 4e année de médecine seront la première promotion concernée par cette réforme.
S’agissant de la hausse des sièges pédagogiques au sein des facultés publiques de médecine, la CNEM a été informée que cette hausse progressive sera directement conditionnée par les capacités financières (budgets de gestion, investissements…), humaines (pédagogique, administratif, technique) et logistiques nécessaires pour accompagner la formation théorique et pratique des étudiants en médecine générale, pharmacie et dentaire.
Une réunion urgente est donc prévue, entre la Commission nationale et le ministère de tutelle ainsi que le réseau des doyens, pour discuter en détail de ce dernier point.
La commission a ainsi exprimé son souhait de contribué à cette réforme pour améliorer le système de formation et le cursus universitaire des étudiants, et appelle le ministère de tutelle a adopté la « transparence totale » dans son interaction avec la commission nationale et mettre en place un programme de formation adéquate à la 6e année de médecine tout en accélérant la réalisation du programme du troisième cycle dans une approche participative avec la commission et l’ensemble des acteurs concernés.
Khadija KHETTOU
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