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Revue de presse

Ce qu’il faut savoir sur l’épilepsie chez les enfants

Le matin | Maroc | 10/02/2022

Si les crises d’épilepsie sont difficiles à gérer pour les adultes, elles le sont encore plus pour les enfants. Imprévisibles et généralement de courte durée, ces crises doivent être prises au sérieux, surtout si elles sont répétitives. Selon Dr Laïla Tami, le dépistage précoce, le suivi de la maladie et le régime cétogénique sont plus que nécessaires pour éviter tout risque de complications, comme les atteintes des zones cérébrales liées au langage ou aux mouvements.

L’épilepsie est une maladie neurologique qui touche plus de 400.000 personnes au Maroc, selon les derniers chiffres communiqués par la Ligue marocaine contre l’épilepsie (LMCE). Elle correspond à des décharges électriques anormalement élevées dans le cerveau qui se traduisent par des crises spontanées, souvent très brèves, mais qui peuvent varier en intensité. Chez les tout-petits, cette maladie n’est pas facile à détecter, du fait que «la plupart du temps, ces crises peuvent être confondues avec un banal malaise », indique Dr Laïla Tami, pédiatre.

Cette dernière indique, en revanche, qu’il existe bel et bien des symptômes qui permettent de distinguer une crise d’épilepsie de tout autre malaise chez l’enfant, notamment si celui-ci garde un regard fixe pendant quelques secondes ou s’il commence à faire des gestes involontaires et automatiques.
« Les crises peuvent aussi se traduire par un rejet de la tête en arrière et un spasme du visage qui dure quelques secondes, avant que l’enfant ne se mette à pleurer », précise-t-elle. À ce titre, Dr Tami note que si l’enfant présente un ou plusieurs symptômes, il faut impérativement le ramener chez le médecin pour éviter tout risque de complications de la maladie, notamment les atteintes des zones cérébrales liées au langage ou aux mouvements.

Une crise unique ne signifie pas l’épilepsie

«Chez l’enfant, une crise unique ne signifie pas forcément qu’il est épileptique ou qu’il développera plus tard une forme chronique de la maladie », rassure Dr Tami. En effet, explique-t-elle, une crise peut survenir chez un enfant de façon ponctuelle et isolée, sans qu'il s'agisse d'une maladie épileptique. On parle là d’une crise convulsive qui peut être due à plusieurs raisons, entre autres, des problèmes métaboliques. « La crise pourrait ne plus jamais survenir si l’étiologie est traitée », précise la spécialiste. Elle indique, en revanche, que lorsque les crises se multiplient, l’enfant pourrait être bel et bien épileptique. «Si cette hypothèse se confirme, le médecin traitant lui prescrit un antiépileptique à prendre régulièrement parce qu’il s’agit d'une maladie chronique», souligne Dr Tami.

Ces pratiques qui permettent de vivre avec la maladie

Interrogée sur les bonnes pratiques à adopter pour permettre à l’enfant de vivre sereinement, la pédiatre estime que le suivi régulier, l’hygiène de vie, le sport et le soutien moral et psychologique sont les trois facteurs clés qui permettent à l’enfant de mieux accepter et surtout de mieux vivre avec sa maladie sans se sentir seul ou différent.

Autre pratique à adopter, et non des moindres : Dr Tami révèle que plusieurs études sont menées actuellement pour vérifier l’importance du régime cétogénique dans le traitement de cette maladie. « Ce régime, qui suppose de fournir des calories sous forme de matières grasses, s’est révélé apte à réduire les crises et il peut même améliorer l’humeur, le comportement, l’attention et le fonctionnement social », explique-t-elle. Et d’ajouter que l’enfant qui suit ce régime doit être suivi de près pour lui éviter de subir certains effets négatifs, notamment la déshydratation, la constipation et les vomissements, la perte de densité osseuse et les retards de croissance.

Soulignons, par ailleurs, que la Ligue marocaine contre l’épilepsie s’efforce de mettre à la disposition des citoyens marocains des outils qui contribueront à assurer une meilleure prise en charge de cette maladie, dont une plateforme dédiée à l’assistance, l’accompagnement et la sensibilisation. Un numéro vert sera mis en place dans les prochains mois pour guider les individus et les familles de personnes souffrant d'épilepsie.

Nabila Bakkass

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