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Revue de presse

Covid-19 : « Ce n’est pas le VIH mais plutôt l’absence de son traitement qui aurait favorisé l’émergence d’Omicron », selon Dr Hamdi

Le matin | Maroc | 08/12/2021

Une collusion entre le coronavirus et le virus du Sida (VIH) serait à l’origine d’Omicron, selon Tulio De Oliveira, le scientifique sud-africain qui avait découvert ce variant en novembre dernier. Selon Dr Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé, « cette hypothèse reste, pour le moment, la plus plausible pour expliquer l’apparition d’Omicron ».

Les scientifiques ont émis plusieurs hypothèses pour expliquer l’origine d’Omicron. La dernière en date implique que ce variant, le plus transmissible dans le monde, aurait pu se développer chez des patients atteints du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), responsable du Sida. Cette hypothèse a été émise par le chercheur Tulio De Oliveira, qui avait lui-même découvert ce variant à la fin du mois de novembre. De l’avis de Dr Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé, cette hypothèse reste, à ce jour, la plus plausible pour expliquer l’apparition d’Omicron en Afrique du Sud, d’autant plus qu’une grande partie de la population de ce pays est porteuse d’un VIH non contrôlé.

L’expert explique ainsi que sur le plan scientifique, une personne porteuse du VIH et qui n’est pas bien traitée contre la maladie aurait du mal à faire face à la Covid-19. « Les anticorps qu’elle développe demeurent insuffisants pour tuer le virus et celui-ci finit par vivre longtemps dans son corps, donnant lieu à des mutations », note-t-il. Et d’ajouter que ce scénario qui a été observé chez les personnes atteintes du VIH pourrait bel et bien expliquer l’apparition du variant d’Omicron, mais aussi d’autres variants dans le futur.

À ce titre, l’expert tient à attirer l’attention sur le fait que ce scénario n’est pas l’apanage du VIH et qu’il reste valable pour toutes les immunodépressions non contrôlées, allusion faite aux personnes qui reçoivent des médicaments qui affaiblissent l’immunité, celles qui sont sujettes à des transplantations d’organes ou encore celles ayant des cancers traités avec de la chimiothérapie. « Ces immunodépressions engendrent un affaiblissement du système immunitaire et nécessitent une prise en charge particulière du patient. À défaut, et en cas de contamination par la Covid-19, le virus risque de rester longtemps dans le corps de la personne, ce qui risque de provoquer des mutations », clarifie-t-il.

Par ailleurs, le scientifique explique que « ce n’est pas le VIH, mais plutôt l’absence de son traitement qui aurait favorisé l’émergence d’Omicron en Afrique du Sud », balayant ainsi d’un revers de main toutes les rumeurs qui circulent à ce sujet. Pour lui, l’apparition du variant Omicron constituerait un véritable révélateur des inégalités dans l’accès aux soins, mais également aux vaccins contre la Covid-19. « L’Afrique du Sud est l’un des pays les plus touchés au monde par le VIH avec des difficultés d’accès aux soins qui restent coûteux. À cela s’ajoute que la vaccination n’est pas massive, ce qui induit que beaucoup de personnes dans ce pays n’ont pas un système immunitaire fort pour lutter contre la Covid-19 », note-t-il.

De ce fait, l’expert affirme « qu’une personne atteinte du VIH développe une immunité, du moment qu’elle a accès aux soins nécessaires et qu’elle prend correctement son traitement ». Et d’ajouter qu’en cas de contamination par la Covid-19, elle ne développera pas des formes plus graves de la maladie que les autres personnes, sauf si elle souffre d’autres maladies chroniques. À cet égard, Dr Hamdi rappelle que, depuis l’apparition de la pandémie, le Sida n’a jamais été considéré comme un risque aggravant de la Covid-19. De même, note-t-il, les personnes atteintes du VIH ne faisaient pas partie de la catégorie prioritaire pour la vaccination.

Nabila Bakkass

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