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Revue de presse

Maroc/Sida : Quel suivi ? quelle prise en charge en milieu carcéral ?

Hespress | Maroc | 02/12/2021

Chaque année, le 1er décembre marque la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida. L’occasion pour rappeler au monde entier qu’il y a des personnes touchées ou vivant avec la maladie qui luttent tous les jours pour survivre.

Dans le milieu pénitentiaire, comme à l’extérieur, des personnes sont atteintes du Sida. Comment se passe le dépistage des détenus dans le milieu carcéral au Maroc ? Y a-t-il une sensibilisation sur l’importance du dépistage, un suivi, une prise en charge ?

Pour répondre à ces questions, Hespress Fr s’est entretenu avec Dr. Taoufiq Abtal, Chef de division de l’action sanitaire à la DGAPR. Présent lors de la présentation, mardi, du Plan stratégique de lutte contre le Sida du ministère de la Santé, le spécialiste tient à souligner que « l’ensemble des stratégies du ministère de la Santé en matière de lutte contre le Sida, est décliné au niveau des prisons ».

« Les détenus sont des citoyens à parts égales avec ceux en liberté. Ils bénéficient donc de toutes les prestations médicales et autres y compris tout ce qui est sensibilisation et dépistage au VIH et prise en charge », nous affirme Dr Abtal.
Et de préciser que « le dépistage est bien sûr volontaire et consentant. Il n’est pas obligatoire. Et pour les cas dépistés positifs, ils sont totalement pris en charge et bénéficient de la gratuité du traitement. Ils ne sont pas isolés et jouissent de tous leurs droits ».

Une prévalence de 0,2%

Au niveau des prisons au Royaume, la prévalence de Sida est de 0,2%, soit deux fois et demi inférieure à ce qui est enregistré dans les prisons à l’échelle mondiale, nous indique le responsable à l’administration pénitentiaire.
« La prévalence du Sida dans le milieu pénitentiaire de manière générale est 5 fois celle dans la population générale. Dans le milieu pénitentiaire au Maroc elle est de 0,2%, alors qu’elle est de 0,08 au nveau de la population générale, soit 2,5 par rapport à l’incidence nationale », détaille Dr. Abtal.
Pour cette année, l’Administration pénitentiaire a pu dépister plus de 20.000 détenus au niveau national, de manière volontaire.

En ce qui concerne le dépistage et la sensibilisation, notre interlocuteur souligne que des programmes sont organisés de manière régulière en partenariat avec la société civile, mais aussi le ministère de la Santé.
Médecins généralistes, infirmiers et même les médecins dentistes participent à ces programmes de sensibilisation et de dépistage du Sida et de la Tuberculose, après avoir reçu une formation dans ce sens.
« Nous avons signé une note d’orientation avec le ministère de la Santé et le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) pour qu’il n’y ait pas de discrimination et de stigmatisation au sein des administrations pénitentiaires. Et il y a une note signée par le Délégué général de l’Administration pénitentiaire envoyé à toutes les prisons du Royaume, qui appelle au respect de certains points à savoir l’aspect volontaire du dépistage, la prise en charge, pas d’isolement des détenus positifs, le respect de la confidentialité et le secret professionnel. Il y a également le suivi psychologique du patient positif réalisé par des psychologues, puis la gestion de ce patient, comment lui annoncé qu’il est positif, etc« , nous explique Dr. Abtal.

Khadija KHETTOU

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