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Hespress | Maroc | 05/11/2021
Le Dr Mohamed Benazzouz, responsable du programme national de vaccination au ministère de la Santé et de la Protection sociale, a confirmé que le Maroc a une longue expérience dans le traitement des vaccins, puisqu’il a accumulé plus de 33 ans d’expérience dans ce domaine.
Benazzouz, lors d’une émission interactive sur la page officielle du ministère de la Santé et de la Protection sociale sur le site de réseautage social « Facebook », a fourni des données et des explications sur un ensemble de questions que les citoyens se posent, essayant de dissiper les craintes de la vaccination et d’adopter la troisième dose après qu’il était prévu d’adopter seulement deux doses.
Le cadre du ministère de la Santé et de la Protection sociale a expliqué que « le recours du Maroc à l’adoption de la troisième dose n’est pas une hérésie », mais plutôt une mesure préventive qui a été adoptée dans de nombreux pays, et donc le Maroc suit le rythme de ce qui est fait. Au niveau mondial face au virus.
Le Dr Benazzouz a attiré l’attention sur le fait que la succession de doses est intervenue après l’émergence d’un nouveau mutant, et les corps immunitaires semblaient diminuer après un certain temps, ajoutant qu’il espère que cette dose nous garantira une forte immunité qui nous obligent à avoir d’autres doses.
Il a souligné qu’« il n’y a aucun pays au monde qui a approuvé une quatrième dose, bien qu’il y ait des pays qui y pensent, et nous au Maroc suivons cela, suivons la situation épidémiologique nationale et enquêtons sur tout changement qui pourrait survenir dans le virus, même si nous espérons que cette dose nous donnera une forte immunité ».
Le même porte-parole a expliqué qu’il n’y avait pas d’objection à mélanger deux vaccins issus de deux mécanismes différents, notant qu’une étude espagnole avait précédemment confirmé que diversifier les vaccins vaut mieux que de proposer un seul vaccin.
Le représentant du ministère de la Santé et de la Protection sociale a démenti l’existence d’une intention des autorités sanitaires du pays de convertir le vaccin contre le virus « Corona » en vaccin saisonnier, soulignant à cet égard qu’« il n’y a actuellement aucune intention de convertir le vaccin en vaccin un vaccin saisonnier, et il n’y a pas de vision claire à ce sujet.
Mohamed Benazzouz a souligné que, selon les études, une personne vaccinée ne propage pas le virus avec la même intensité qu’une personne non vaccinée. Cela nécessite le respect des mesures sanitaires de précaution, afin d’atteindre la vaccination de la majorité des citoyens.
Pour dissiper les doutes sur le vaccin Sinopharma, qui n’est pas approuvé par les pays européens, le même responsable a expliqué que ce vaccin est reconnu par l’Organisation mondiale de la santé, notant que son échec à l’adopter de l’Union européenne vient du fait qu’il dépend d’autres vaccins et donc ne pas l’utiliser par les pays européens est une question administrative.
Le cadre du ministère de la Santé et de la Protection sociale a réitéré que les symptômes apparus sur 99,5% restent mineurs.
Zoubida Senoussi
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