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Le matin | Maroc | 27/04/2007
Ainsi, le nombre de lits théoriques sur tout le Maroc est le même entre 2003 (26.257) et 2005 (26.256), sachant que deux hôpitaux ont été fermés (Ben Ahmed à Settat et Ibn Rochd à Taza) et que trois autres ont été ouverts. En 2005, le nombre d'hôpitaux est par ailleurs passé à 128.
Par rapport à la population, on se retrouve avec 1 lit pour 1.156 personnes
(1.148 en 2003). Ce qui paraît énorme
et renvoie au surpeuplement qui caractérise la totalité des hôpitaux.
A titre comparatif, le même chiffre pour la France avoisine 250 personnes
pour 1 lit, ou encore en Algérie où ce chiffre dépassait
1.400 en 2003. Il faut également retenir que dans la plupart des pays
développés, le nombre de lits d'hôpitaux disponibles par
habitant a diminué au cours des 20 dernières années. Cette
réduction peut être expliquée par une réduction de
la durée moyenne du séjour à l'hôpital et le recours
de plus en plus à la
chirurgie de jour.
Au Maroc, le secteur public de la santé emploie 35.713 personnes, réparties entre médecins (9.544), infirmiers (25.721), dentistes (291) et pharmaciens (157). Par apport à l'année 2003, si le nombre d'infirmiers a connu la réduction de 561 postes, les autres corps de métier ont en revanche enregistré une hausse en 2005 (276 médecins, 44 dentistes et 28 pharmaciens).
L'incidence de ces chiffres fait qu'entre 2003 et 2005, le nombre d'habitants par médecin est passé de 3.246 à 3.164, celui relatif aux infirmiers est passé de 1.145 à 1.174, pour les dentistes de 121.814 à 103.794 et celui se rapportant aux pharmaciens est passé de 233.240 à 192.382.
Sur un autre volet, pour mille enfants en 2004, le quotient de mortalité infantile était de 40, celui de la mortalité néonatale était de 27, tandis que le quotient de mortalité juvénile était de 7 enfants sur mille.
Le document touche par ailleurs à tous les aspects liés à la santé, tels que la fécondité (2,5), la mortalité maternelle (227 pour 100.000 naissances vivantes), le taux de couverture vaccinale ou les principales causes de décès, ainsi que les aspects d'ordre financier.
Pour déduire ces indicateurs de santé, les signataires de
ce petit fascicule sanitaire se sont référés à plusieurs
enquêtes et études dont notamment le recensement de la population,
l'enquête nationale sur la santé de la mère et de l'enfant
(1997), ou encore l'enquête nationale sur la population et la santé
familiale.
Abdelhakim Hamdane
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