Le Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui suit l'évolution de la situation de la femme, a publié vendredi une nouvelle édition de son rapport annuel sur la condition féminine au Maroc intitulé « La femme Marocaine en chiffres : 20 ans de progrès ». Le rapport fait état d'une remarquable baisse de la fécondité chez les femmes durant les dernières années. Détails.

Le taux de fécondité des femmes marocaines est en baisse, notamment chez les jeunes. Pour les 15-19 ans, ce taux est passé de 23,0% en 2014 à 19,3% en 2019, alors qu'il était de 19,1% en 2004. Pour les 20-24 ans, le taux de fécondité est passé de 99,0 % en 2004 à 93,0 % en 2014, à 86,5 % en 2019. La fécondité de la tranche des 25-29 ans est passée respectivement de 126,6% à 112,2% à 108,5%. Dans la tranche d'âge 30-34 ans, le taux est passé de 81,7% à 72,0%, à 70,2%, c'est ce qui ressort dudit rapport.

Le taux de la fécondité varie entre les zones urbaines et rurales. Il est passé de 2,1 % en 2003 à 1,9 % en 2020 en milieu urbain, tandis qu'au cours de la même période il est passé de 3,0 % à 2,4 % en milieu rural, indique le HCP, soulignant que la baisse du taux de fécondité des femmes marocaines est liée à l'utilisation de contraceptifs. Qu'ils soient modernes ou traditionnels, l'utilisation de ces moyens est passée de 63 % en 2004 à 67,4 % en 2011, à 70,8 % en 2018.

En outre, le pourcentage des femmes mariées âgées de 15 à 49 ans qui n'utilisent aucune méthode de contraception et déclarent ne plus vouloir d'enfants ou vouloir retarder leur prochain enfant, était de 11,3 % en 2018.

Ces données constituent des informations de base que le Haut-Commissariat au Plan met à la disposition des décideurs et des acteurs de la société civile pour une meilleure politique en faveur des femmes et leur bien-être.

Kawtar Chaat