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L'Opinion | Maroc | 10/10/2021
En pleine campagne d'administration de la troisième dose, le membre du Comité scientifique Azeddine Ibrahimi a pris le soin de mettre en garde contre la nonchalance des citoyens, expliquant avec une réflexion circonstanciée toutes les vertus de la troisième injection. Celle-ci permet, dit-il, une meilleure protection et ne représente aucun risque. Détails.
Après le lancement de la troisième dose des vaccins anti-covid-19 le Maroc a pu, jusqu'à l'heure où nous écrivons ces lignes, en administrer 181.700. Un bilan qui incite à davantage de mobilisation des citoyens. C'est en tout cas l'avis d'Azeddine Ibrahimi, membre du Comité scientifique, qui a éprouvé le besoin de publier un nouveau poste sur Facebook pour s'adresser directement aux citoyens et notamment les plus sceptiques d'entre eux, afin de les appeler à adhérer à la campagne lancée par le ministère de la Santé. Selon l'expert, plusieurs raisons expliquent le recours à la dose supplémentaire, dont la plus importante est le risque de mortalité. "80% des personnes vaccinées qui sont décédées du Covid-19 ont succombé au virus après six mois de la réception de la deuxième dose", a-t-il souligné, attribuant cela à la baisse drastique de l'immunité au bout de six mois.
"Nous n'avons pas besoin d'être des génies pour comprendre l'urgence de la troisième dose pour les personnes vulnérables et les front-liners qui sont plus exposés que les autres catégories de la population au péril de la contamination", a poursuivi M. Ibrahimi, affirmant que la troisième dose est préconisée par l'Agence américaine du médicament et ne contrevient nullement à aucune recommandation de l'Organisation mondiale de la Santé.
Concernant le vaccin utilisé, le membre du Comité scientifique, président du Laboratoire de biotechnologie à la Faculté de médecine à Rabat est on ne peut plus clair : il n'ya aucun mal à se faire administrer un vaccin différent de celui injecté lors des deux premiers rendez-vous.
"Je conseille l'usage de Pfizer pour les personnes vaccinées par AstraZeneca, par contre, libre à ceux qui sont vaccinées par Sinopharm de choisir le vaccin qui leur sied", a préconisé M. Ibrahimi, selon qui, le mélange des vaccins permet de renforcer l'immunité de façon plus remarquable.
Azeddine Ibrahimi n'a pas manqué de parler de son cas personnel, en confessant que lui-même s'est fait administrer une dose de Pfizer, après avoir été vacciné par Sinopharm. Le choix du vaccin américain semble l'option préférée des personnes qui aspirent à la mobilité internationale.
A quelques jours du début de l'automne, le débat sur la vaccination contre la grippe saisonnière resurgit comme d'habitude dans le débat public. D'où la crainte pour les personnes vulnérables du risque que représente la prise simultanée du vaccin antigrippal et celui contre la Covid-19. Azeddine Ibrahimi a fait savoir que cette crainte n'est pas justifiée sur le plan scientifique, car rien n'empêche de prendre les deux vaccins à la fois.
Rappelons que le Maroc a adopté la troisième dose pour des raisons de précaution, le ministère de la Santé a expliqué qu'elle sera réservée aux personnes vaccinées depuis six mois et plus. Pour l'instant il s’agit des personnels de première ligne, des personnes âgées et de celles ayant des maladies chroniques.
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