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Revue de presse

La rage fait encore des morts au Maroc - Un plan national d’élimination de cette maladie d’ici 2030 s’impose

Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 08/10/2021

Au Maroc, malgré l’existence d’une stratégie nationale de lutte contre la rage, cette maladie d’origine virale continue de sévir et de tuer. Les efforts déployés pour lutter contre la rage ont toutefois permis de réduire le nombre annuel de décès de 34 cas enregistrés en 1985 à 9 cas en 2020, selon les données du ministère de la santé. A l’occasion de la Journée mondiale contre la rage qui en est cette année à sa 15ème édition, l’Institut Pasteur du Maroc (IPM) et Sanofi Pasteur ont organisé un webinaire scientifique sur le thème « La prise en charge de l’individu post-exposition au risque rabique ».

Ce webinaire animé par plusieurs experts, à savoir le Pr Abderrahmane El Maaroufi, directeur de l’Institut Pasteur du Maroc, Jean-Baptiste Bregeon, directeur général Sanofi Pasteur Afrique du Nord, Dr Hassan Rich, coordinateur de l’Unité vaccination antirabique Institut Pasteur du Maroc, et Pr Abdelfattah Chakib, professeur de maladies infectieuses et médecine tropicale au CHU Ibn Rochd Casablanca, s’est focalisé sur l’importance de la sensibilisation à cette maladie et son élimination à l’échelle nationale.

L’expérience de l’Institut Pasteur du Maroc a été mise en exergue en matière de protocole de la prise en charge pratique des cas de morsure liés au risque rabique. L’IPM est un acteur majeur dans la politique nationale de lutte contre la rage, « notre stratégie s’articule autour de 5 axes majeurs : la surveillance épidémiologique, la sensibilisation des populations, la prise en charge des malades via la vaccination, le diagnostic biologique et la tutelle technique des centres antirabiques », a déclaré le professeur Abderrahmane Maaroufi.

L’IPM assure également l’approvisionnement permanent en sérums et vaccins antirabiques avec approximativement 250.000 à 300.000 doses dispensées annuellement. Il assure aussi les prestations thérapeutiques et préventives contre la maladie grâce au service antirabique. Le site de Casablanca étant le seul centre agréé par les préfectures du Grand Casablanca, suite à la signature d’une convention avec la mairie de la ville, offre plus de 800 consultations par mois avec une moyenne de 50 cas traités chaque jour.

Concernant la vaccination des personnes mordues par un animal, l’Institut Pasteur du Maroc collabore étroitement avec Sanofi Pasteur. Au cours des 40 dernières années, Sanofi Pasteur a distribué plus de 200 millions de doses de vaccin dans 100 pays.

Elimination de la rage d’ici 2030

L’Association marocaine de lutte contre la rage (AMLR) avait profité de cette journée mondiale pour lancer un appel à l’élaboration et la mise en oeuvre urgente d’un plan national d’élimination de cette maladie d’ici à 2030. L’association estime qu’il existe encore plusieurs défis à relever, notamment une couverture vaccinale optimale des chiens qui demeure encore insuffisante, bien que le Maroc dispose d’une unité de fabrication du vaccin contre la rage animale depuis 1996. Et pourtant, cette maladie virale grave pourrait être pratiquement éradiquée si l’on procédait à la vaccination de 70% des chiens, comme le recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le réservoir et vecteur principal de cette maladie est le chien (95% des contaminations). Il faut aussi noter que la majorité des cas de décès (80%) survient en milieu rural. Pour prévenir la rage, le ministère de la santé recommande de vacciner les animaux domestiques, notamment les chiens et les chats ; éviter tout contact avec des animaux inconnus (en particulier les chiens et les chats).

Les enfants doivent éviter de toucher les animaux inconnus, et de les encourager à signaler toute morsure ou griffure par un animal inconnu ou suspect de rage. En cas de contact avec un animal suspect d’être atteint de la rage, il est impératif de bien laver la blessure avec de l’eau et du savon pendant 15 minutes et se diriger immédiatement au centre antirabique le plus proche pour recevoir un traitement approprié de la plaie et bénéficier d’une vaccination. Au niveau mondial, la rage tue environ 60.000 personnes chaque année, soit un décès toutes les dix minutes.

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