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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 16/03/2006
Majid Amraoui n’aurait peut-être jamais imaginé qu’il puisse un jour se remettre d’une maladie chronique mais aussi et surtout très chère à soigner. Employé au port Bni Nssar (Nador), il n’aurait pu rassembler la somme de 56000 DH nécessaire pour s’acquitter des frais de l’opération chirurgicale. Mais voilà, depuis le 9 mars 2006, date à laquelle il s’est fait opérer à l’hôpital Cheïkh Zaid à Rabat, tout aura changé pour ce cardiaque. Il doit maintenant se féliciter d’avoir, d’une part, été le premier Marocain à avoir bénéficié des prestations de l’AMO, et d’avoir également mis toutes les chances de son côté pour guérir et reprendre son travail dans le port de Bni Nssar. En effet, M. Amraoui ne doit son salut qu’à la prise en charge par l’AMO, le nouveau système de couverture médicale. Preuve de l’efficacité de ce système, elle n’est pas des moindres : près d’une semaine après le dépôt par l’assuré de la demande de prise en charge, il a reçu l’accord de la Direction de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), relevant de la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS). Dans une lettre datée du 7 mars 2006, la Direction de l’AMO affirme avoir donné un accord favorable au dossier de M. Amraoui, immatriculé sous le numéro 193621524. En vertu de cet accord, la Direction de l’AMO s’est engagée à s’acquitter d’un montant de 56000 dirhams au profit de l’assuré. Montant non négligeable, il a avant et après tout le mérite d’avoir sauvé une vie humaine. D’où l’intérêt que revêt le nouveau système de couverture médicale, destiné à garantir le droit à l’accès aux soins à l’ensemble des Marocains. Les soins pris en charge par l’AMO sont aussi nombreux que variés : suivi de la femme enceinte durant la période de grossesse, et prise en charge dans le cadre de cette assurance ; suivi de l’enfant jusqu’à l’âge de douze (12) ans ; prise en charge des hospitalisations, qu’elles soient urgentes ou programmées ; suivi des Affections longue durée (ALD) ou coûteuses… S’agissant du remboursement, le taux diffère selon les structures de soins. Ce taux est fixé à 90% si les soins accordés sont effectués dans des établissements publics et à 70% pour les soins effectués auprès des prestataires de santé privés. Compte tenu de ces chiffres, on peut facilement imaginer que le malade marocain au faible pouvoir d’achat sera tenté plus par le secteur public que par le secteur privé. C’est la raison pour laquelle plusieurs prestataires de santé privés ont accueilli « l’AMO » avec beaucoup d’appréhension. La crainte de voir les malades se ruer vers les établissements publics est de mise. Une chose, cela étant, reste sûre : la bourse de nombreux Marocains ne saurait souffrir les lourdes charges financières exigées par le secteur privé. Quand on sait que 15% des citoyens s’endetteraient pour se faire soigner, on a du mal à admettre les réticences des professionnels du secteur privé. L’Assurance maladie obligatoire est ainsi venue au secours de larges franges de la population, elle revêt ainsi une dimension hautement sociale. M. Amraoui, qui vient de se relever d’une grave maladie chronique grâce aux prestations de l’AMO, offre ici un exemple très significatif.
Les maladies graves ou invalidantes nécessitant des soins de longue durée ou coûteux prises en charge par l’AMO
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