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Revue de presse

C'est un fait biologiquement avéré : vaccins anti-Covid : les effets à long terme sont quasi-impossibles, assurent les experts

Le matin | Maroc | 02/09/2021

La méfiance vis-à-vis des vaccins anti-Covid a la peau dure et se trouve confortée chez certains par la rapidité qui a marqué le développement de ces vaccins et leur mise sur le marché. Estimant que le recul nécessaire fait toujours défaut, ils craignent de voir surgir des complications plusieurs mois, voire plusieurs années, après l'injection. Des craintes qui ont été balayées par les spécialistes interrogés. Voici leurs arguments.

Alors que la campagne de vaccination contre le Covid-19 bat son plein, un certain nombre de citoyens continuent d'exprimer quelques réserves vis-à-vis de cet acte médical qui, craignent-ils, pourrait produire sur l'organisme des effets à long terme. "Et si on s'apercevait dans quelques années que ce vaccin nuit à l'organisme ?", s'inquiètent-ils.

En réponse, les experts assurent qu'il est scientifiquement impossible de voir surgir des complications provoquées par ces vaccins des mois après leur inoculation, et encore moins après des années.
"L'écrasante majorité des effets indésirables apparaissent au plus tard 4 à 6 semaines après l'administration des vaccins", confirme Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, dans une déclaration au "Matin".

"Même avec la procédure accélérée appliquée à la production des vaccins anti-Covid, les autorités de santé et l'OMS avaient exigé un minimum de trois mois de recul avant de donner leur avis sur l'administration du vaccin", a-t-il souligné, précisant qu'avec plusieurs mois de recul et des milliards de doses administrés dans le monde, on a pu constater que les effets indésirables bénins, ainsi que les rares effets graves, se sont manifestés assez vite.

"Les quelques effets rares des vaccins surviennent dans les premières minutes, voire quelques heures et parfois quelques jours après la vaccination. Pas plus tard", a tranché Alain Fischer, médecin et professeur d’immunologie pédiatrique. Dans un entretien accordé à la chaîne BFM TV, le "Monsieur Vaccin" de la France a déclaré : "Si on considère tous les autres vaccins qu'on connaît depuis des dizaines d'années, on n'a jamais observé d'effets secondaires à long terme".
Il a expliqué que les vaccins utilisés aujourd'hui sont fondés sur l'ARN, une substance qui est présente dans toutes nos cellules et qui ne persiste dans le corps que deux ou trois jours après l'injection. "Il faut savoir que les ARN sont constitués de molécules très fragiles qui sont dégradés très rapidement. Donc, on ne voit vraiment pas comment il pourrait y avoir des effets secondaires retardés", a-t-il insisté.

"Même si le recul ne dépasse pas aujourd'hui 7 ou 8 mois, on peut déjà dire que les quelques effets secondaires observés l'ont été tout de suite, surtout dans les toutes premières minutes. Il n'y a pas eu d'effets secondaires décrit plusieurs mois après la vaccination", a-t-il déclaré catégoriquement, avant de faire remarquer que les vaccins contre le Covid-19 représentent l'acte médical qui a été le plus surveillé à ce jour. "Il n'y a jamais eu un acte médical qui a été autant surveillé que le vaccin contre le Covid !", a-t-il signalé.

Développement des vaccins : Un processus accéléré mais pas bâclé

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'accélération du processus de développement des vaccins anti-Covid n'a pas été faite au détriment de leur innocuité et efficacité.
Dr Tayeb Hamdi nous explique que tout médicament ou vaccin, avant d'arriver sur le marché, suit un processus rigoureux qui commence par le montage d'un dossier scientifique solide présentant tout les détails et arguments scientifiques à même de démontrer l'intérêt de la molécule et les chances de la réussite thérapeutique entre autres.
Ensuite arrive l'étape des essais pré-cliniques qui sont effectués sur des animaux de laboratoires. "Dans cette 2e phase, il s'agit d'étudier l'efficacité, la physiologie et la sécurité du médicament ou du vaccin, et donc son influence sur les divers systèmes et organes du corps", détaille-t-il.

La troisième étape est celles des essais cliniques qui passe à son tour par trois phases. La première consiste à mener des essais sur un petit nombre de volontaires, le but étant d'étudier l'innocuité, la sécurité et les effets indésirables du médicament. Après la réussite de cette phase, les autorités compétentes donnent leur feu vert pour passer à la seconde phase qui implique des essais sur un plus grand nombre de volontaires. "Là aussi, on étudie la sécurité, mais aussi l'efficacité et la posologie du médicament ou du vaccin", précise Dr Hamdi.
Quant à la 3e phase, elle concerne des essais à large échelle où il s'agira notamment de confirmer l'efficacité et la sécurité d'emploi, de déterminer le rapport bénéfice/risque et de comparer l’efficacité du nouveau médicament au placebo ou à un médicament de référence s’il existe.
Et ce n'est pas fini ! Après les essais cliniques et l'obtention l’autorisation de mise sur le marché, c'est au tour du système de pharmacovigilance d'entrer en jeu.

Son rôle consiste à surveiller les effets du médicament ou du vaccin dans la vie réelle, fait savoir Dr Hamdi. "L'intérêt est de voir comment et pourquoi ces effets sont survenus, quelle physiologie, quelle causalité... et surtout déterminer les groupes de personnes susceptibles de développer ces effets indésirables rares", a-t-il ajouté.
"C'est tout ce processus qui a fait que les autorités sanitaires et les experts ont jugé que les vaccins contre le Covid administrés actuellement sont sûrs et efficaces", a-t-il noté, faisant remarquer à son tour que plus de de 5 milliards de doses ont été administrées dans le monde à ce jour et qu'ils n'ont provoqués que des effets indésirables bénins et de très rares effets graves.
"Quand un effet grave survient, un décès par exemple, tous les médias de la planète en parlent, ce qui confirme qu'il s'agit d'un événement rare qui ne peut bloquer l'utilisation du vaccin contre une maladie qui a causé jusqu'à présent plus de 4 millions de décès et continue à faire des milliers de décès par jour", a-t-il relevé.
"D'ailleurs, les effets rares tels que les thromboses, le syndrome de Guillain-Barré ou les myocardites, ne sont pas confirmés puisqu'aucun lien de causalité n'a pu être totalement établi avec les vaccins. Mais à titre de précaution, on suppose que c'est lié", a-t-il conclu.

Mounia Senhaji

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