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Revue de presse

Covid-19 : le taux de positivité des tests dépasse le seuil d’alerte de 7%

Hespress | Maroc | 14/07/2021

Le Maroc a dépassé, hier mardi 13 juillet, le taux de positivité des tests de 7% pour la première fois en 2021. Ce mercredi il a été de près de 8,15%, confie le médecin Tariq Sqalli Houssaini dans une déclaration à Hespress FR. Faut-il s’en inquiéter ?

Après avoir enregistré un total de 1.897 nouveaux cas d’infection au Covid-19 mardi, le Maroc a continué sur une tendance haussière, ce mercredi 14 juillet, en enregistrant 2.257 nouveaux. Une évolution qui laisse à craindre le pire alors que l’Aid Al Adha s’approche à grands pas.

Joint par Hespress FR, le Chef de service de néphrologie au CHU Hassan II de Fès, Tariq Sqalli Houssaini, estime que ces chiffres sont attendus du moment qu’on s’est inscrit sur une tendance haussière depuis plusieurs semaines et que l’on continue de progresser en termes de pourcentage de la même manière.

« Le taux de progression annoncé il y a dix jours à 1,32 donne ces résultats-là. Mathématiquement, c’est attendu », affirme M. Sqalli pour qui le franchissement de la barre des 2000 aujourd’hui n’est pas du tout surprenant.
« Entre hier et aujourd’hui, Casablanca-Settat a enregistré un total de 2000 cas en deux jours. Le taux de positivité des tests –parce qu’on réalise à peu près 25.000 tests par jour– dépasse le seuil d’alerte de 7% », a-t-il mis en garde.

Que signifie un taux de positivité entre 8 et 9% ?

Selon lui, ce taux de positivité représentant un seuil d’alerte symbolique oscille à présent entre 8 et 9% et le nombre des actifs a dépassé les 10.000.
Interpellé sur la signification de l’augmentation du taux de positivité, il explique que « cela veut dire qu’il a plus de cas dans la population puisque nos capacités de dépistage sont plafonnées –même pendant le pic de l’année dernière on n’a jamais dépassé les 25.000 tests par jour– ».
« Si l’on pouvait augmenter le nombre de tests, on aurait eu plus de cas.
Dire qu’on a plus de 2000 cas aujourd’hui correspond à un nombre plus élevé en réalité, mais les 2000 sont un indicateur », soutient-il.
« Le fait qu’on ait réalisé 25.000 tests aujourd’hui, 25.000 hier, nous permet d’avoir une base de comparaison », détaille-t-il.
« Ce qui est important, c’est de connaître le nombre de cas graves qui nécessiteraient une hospitalisation en unités de soins intensifs, voire en réanimation ou encore ceux exposés au décès », renchérit notre médecin.
Ce qui est aussi important, affirme-t-il, c’est de connaître la tendance et le taux de reproduction. Cette tendance on l’a quand on suit le taux de positivité parce que le nombre de tests qui est un dénominateur est stable à 25.000. Finalement, on voit que le nombre de cas progresse.

Le spectre d’une flambée avec l’Aïd

Estimant que ces chiffres attendus parlent d’eux-mêmes, ce vice-président de la faculté de médecine de Fès s’est interrogé : est-ce que c’est alarmant ?

D’après lui, c’est le cas, « mais pas au point de dramatiser parce qu’on a une population qui est maintenant vaccinée à plus de 10 millions qui ont reçu la première dose et presque 10 millions qui ont reçu la deuxième dose ». Ce qui signifie, explique-t-il, qu’on a moins de cas graves qu’auparavant.
Néanmoins, « cela n’empêche que les réanimations accueillent tous les jours de plus en plus de cas et il faudrait qu’on intervienne », alerte M. Sqalli.

De son point de vue, cela tombe à presque une semaine avant l’Aïd El-Kebir étant donné qu’il reste difficile pour les décideurs et pour le ministère de la Santé d’intervenir.
Tout en affirmant qu’il « reste à nous citoyens et aux professionnels de la santé de jouer nos rôles respectifs », ce médecin appelle à éviter tant que possible « les foules et les rassemblements et surtout respecter les conditions de distanciation et de prévention ».

« C’est redondant tout le monde le dit, mais on a l’impression que le message ne passe pas suffisamment en termes de respect de ces consignes », conclut le Chef du service de néphrologie au CHU de Fès.

Mohammed Taleb

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