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Revue de presse

Exercice des médecins étrangers au Maroc : La grogne des médecins du secteur privé

Hespress | Maroc | 16/06/2021

Le Maroc connait une pénurie de médecins et spécialistes. Le 27 mai dernier, le Conseil du gouvernement avait adopté le projet de loi modifiant et complétant la loi 131.13 relative à l’exercice de la médecine au Maroc, destiné à réviser les conditions d’accès pour les médecins étrangers au Royaume.

Un projet de loi, qui intervient en exécution des orientations royales pour la réforme du système national de santé, mais qui n’a pas été du goût du Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM). Ce dernier compte, aux côtés d’autres syndicats, proposer un amendement avant l’examen du projet au Parlement dans les prochains jours.

Le Conseil national de l’Ordre des Médecins qui représente les médecins du secteur privé, au même titre que le Syndicat National des Médecins du Secteur Libéral (SNMSL), le Collège Syndical National des Médecins Généralistes Privés (CSNMSP) et le Syndicat National des Médecins Généralistes (SNMG), ainsi que l’Association Nationale des Cliniques Privées (ANCP), estiment que la loi n°131.13 qui doit être révisée, autorisera les médecins étrangers à pratiquer au Maroc sans équivalence et sur simple proposition de l’investisseur.

Pour le CNOM, la version du projet de loi adopté par le Conseil du gouvernement, est différente de celle qui lui a été présentée en 2019. Il a en ce sens exprimé son indignation en raison de son exclusion par le ministère de la Santé des discussions sur la mise en place de cette nouvelle version qui ne lui convient apparemment pas.

S’agissant du projet de loi, il vise la révision des conditions d’accès pour les étrangers à l’exercice de la médecine, notamment les conditions juridiques strictes imposées par la loi 131.13, et afin d’inciter les compétences marocaines exerçant la médecine à l’étranger à retourner dans leur pays pour combler la pénurie des médecins au Royaume, en marge notamment du grand chantier royal pour la généralisation de la protection sociale qui vise à terme à couvrir pas moins de 22 millions de Marocains.
L’ordre des médecins du secteur privé a, à cet égard, rappelé la nécessité pour les médecins étrangers d’avoir l’équivalence de diplôme ou de certificat pour les médecins préalablement inscrits sur la liste de l’ordre des médecins, soulignant que le sujet « pose plusieurs problématiques liées principalement à la valeur scientifique d’un certain nombre de diplômes de médecine livrés dans certains pays ».

L’instance dirigée par Dr. Mohammadin Boubekri s’est étonnée du fait que le projet de loi accorde la compétence « de restreindre les médecins étrangers qui souhaitent exercer de façon permanente à l’Ordre national, tandis que la compétence liée à l’exercice des médecins étrangers de manière temporaire a été attribuée au ministère de la Santé », s’interrogeant « comment est-il possible qu’un médecin qui exerce de façon permanente n’ait pas besoin d’une autorisation d’exercer se limitant uniquement à son inscription dans l’annexe de l’ordre, alors qu’un médecin qui souhaite exercer de manière temporaire au pays doit avoir une licence ? ».

La même source estime que le fait de simplifier les conditions d’accès pour les médecins étrangers au Maroc ou encore les médecins marocains résidant à l’étranger pour les motiver à choisir le Maroc comme destination pour exercer leur profession, ne suffira pas à lui seul à atteindre cet objectif. Cela doit être accompagné, selon le CNOM, par une révision de la Tarification nationale de référence, l’institution des mesures incitatives à l’investissement dans le domaine de la santé, et modifier les textes législatifs et réglementaires relatifs aux professions paramédicales et autres professions de santé, à l’instar de la loi relative à l’exercice de la profession médicale.

De plus, le CNOM a estimé que le fait d’ouvrir la porte aux cadres médicaux contribuerait à combler la pénurie que connaît le pays. Mais selon la même autorité, le problème de la disparité entre les régions, et dans la plupart cas au sein de la même région, ne peut être résolu que par l’ouverture des portes aux cadres médicaux étrangers.

Pourtant, d’autres parties estiment que cette grogne des médecins du secteur privé intervient par peur de la concurrence que peuvent leur faire les médecins étrangers, surtout que les citoyens se plaignent au quotidien des prix exorbitants des médecins du privé, en particulier les spécialistes, face à un système de santé publique qui est sous respiration artificielle, en attendant des changements réels sur le terrain.

Khadija KHETTOU

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