Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb au Maroc > Revue de presse
Hespress | Maroc | 17/03/2021
Au Maroc, il a été décidé de se prononcer pour le maintenir le vaccin AstraZeneca lors d’une réunion du Comité national scientifique qui s’est tenue hier mardi 16 mars 2021 sur l’utilisation du vaccin AstraZeneca-Oxford, alors que plusieurs pays européens ont suspendu l’inoculation de ce vaccin.
Ces suspensions temporaires dans l’attente des conclusions de l’enquête en cours après la détection de certains cas de complications après avoir reçu le vaccin, notamment des cas graves de coagulation sanguine chez certaines personnes vaccinées. Depuis que le Danemark avait pris cette décision d’autres pays européens, notamment ses voisins scandinaves, la France et l’Allemagne entre autres lui avaient emboité le pas, malgré les recommandations de l’OMS qui ne voyait pas une raison d’arrêter le processus vaccinal du dit produit AstraZeneca-Oxford.
Au Maroc, ce sont sept millions de doses du vaccin AstraZeneca venues d’Inde qui ont été réceptionnées depuis fin janvier. A la date de lundi 15 mars 2021, après administration de 5.992.783 doses de vaccins (dont 4 628 695 AstraZeneca et 1 364 088 Sinopharm), le Centre National de Pharmacovigilance (CAPM) a reçu les notifications de 4 cas d’événements thromboemboliques, « Après analyse approfondie des cas signalés : La maladie thromboembolique n’a pas été retenue dans 1 cas, Dans 2 cas le lien entre le vaccin et l’événement thromboembolique n’a pas été établi et 1 cas est en cours d’investigation » a-t-on indiqué.
L’actualité quant à ce vaccin est suivie de très près et à priori pour le comité National scientifique, il n’y a pas la preuve de lien, de causalité des effets secondaires du vaccin sur la thrombose veineuse. Même chez les pays concernés par la suspension du vaccin AstraZeneca-Oxford ce n’es pas prouvé qu’il en est la cause aussi pour les membres du comité, il n’y pas d’indication de retrait de ce vaccin qui du reste est l’un des deux seuls vaccins homologués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.