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Revue de presse

Les infirmiers et techniciens de santé, ces oubliés de la pandémie qui souffrent en silence

Hespress | Maroc | 05/03/2021

Nul ne peut nier le rôle majeur qu’ont joué les professionnels de la santé, en particulier les infirmiers et techniciens, depuis le déclenchement de la pandémie au Royaume, et jusqu’au lancement de la campagne nationale de vaccination anti-covid.
Pour ne citer qu’eux, ces professionnels de santé étaient les plus proche des patients atteints du Covid-19, après le médecin. Si ce dernier faisait le suivi de l’évolution de l’état de santé des patients sous-traitèrent, les infirmiers eux, prenaient encore plus soin des malades Covid-19, en leur rendant visite plusieurs fois par jour pour changer leurs vêtements, leur donner à manger et leur administrer traitement, et plus encore.

Tout cela, a rendu leur vie encore plus difficile depuis le début de la pandémie, vu les énormes failles que connait notre pauvre système de santé et les mauvaises conditions de travail. Ce même système qu’on a dénigré pendant des années, en encouragent à côté le secteur privé. Aujourd’hui, les politiciens se sont rendu compte que pour contrer une pandémie, un système de santé public fort s’impose. Mais est-ce qu’une volonté politique suit ? On verra.

Pour revenir aux infirmiers, plusieurs témoignages récoltés par Hespress Fr auprès des infirmiers et techniciens de santé depuis le début de la pandémie à ce jour, montrent que cette catégorie de professionnels de la santé ont fait l’objet d’une certaine « méconnaissance » de leur travail de la part des responsables, même s’ils considèrent que le travail qu’ils ont accompli reste un « devoir national ». Ils ont été privés de leurs familles et de la vie en général pour servir leur pays, frôlant pour plusieurs d’entre eux, la dépression.

« Nous sommes tout simplement débordés et au bord de la dépression. C’est des mots que nous évitons de prononcer aujourd’hui pour la simple et unique raison, c’est qu’ils ne signifient plus rien auprès de nos responsables. Nous travaillons sans relâche depuis le début de la pandémie, et nos heures légales et des heures supplémentaires pour lesquelles nous ne sommes pas payés. On s’est dit, qu’au moins, on aura droit à nos congés, dont nous n’avons pas bénéficié, puisque nous avons longtemps attendu la fameuse prime Covid-19 qui est venue une année plus tard. Aujourd’hui, et avec la campagne de vaccination, nous sommes confrontés à d’autres problèmes », nous affirme une infirmière de la capitale, qui s’est confié à Hespress Fr sous couvert de l’anonymat.

Si la campagne nationale de vaccination anti-covid se passe bien au Royaume, c’est en partie grâce au personnel de santé, notamment les infirmiers. Mais ce qui se passe dans les coulisses est tout autre. Mobilisés au niveau des différents sites de vaccination à l’échelle nationale, les infirmiers et techniciens de santé travaillent de 9H le matin à 18H le soir. Mais il faut préparer la journée d’après, ce qui prolonge ainsi leurs heures de travail et ils se retrouvent bloqués jusqu’à 22h, nous affirme notre interlocutrice.

Outre les horaires de travail « élastiques », cette catégorie de professionnels fait également face à des décisions de dernière minute, prises de manière aléatoire et sans aucun document légal du ministère de la santé dont ils relèvent. « Faire des heures supplémentaires fait partie de notre quotidien. Ça ne nous a jamais posé problème, mais mettre en place tout un plan de travail, qui est chamboulé par un ordre ou une décision de dernière minute, fait que nous nous retrouvons à changer tout notre système de travail et faire des tâches qui des fois ne relèvent pas de nos fonctions », explique-t-elle.

Il est important de préciser que la pandémie du Covid-19 ne sera sans doute pas la dernière que connaitra l’humanité. Et pour faire face aux pandémies, une réforme du système de santé publique s’impose en urgence, en motivant surtout le personnel de santé.

Sans motivation, nos compétences nationales ne retrouvent plus cette joie et cette fierté de servir le citoyen et la nation, et songent même à quitter le pays pour aller sous d’autres cieux qui valorisent et respectent leurs compétences et qui les rémunèrent correctement pour tous les dangers auxquels ils sont confrontés au quotidien. Pour preuve, le phénomène de l’exode des compétences nationales, notamment en milieu médical, est malheureusement de plus en plus fréquent au Maroc.

Khadija KHETTOU

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