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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 14/07/2020
Le gouvernement donne un coup de pouce aux couples stériles. De nouvelles mesures seront appliquées pour les médicaments utilisés contre la stérilité. En effet, l’arrêté n° 1563-20 du 17 juin 2020 signé conjointement par le ministre de l’économie et des finances et le ministre de la santé a été publié au Bulletin officiel (BO) le 6 juillet.
Cet arrêté dresse ainsi la liste des 31 médicaments indiqués dans la prise en charge de la stérilité qui ne seront assujettis ni à la TVA ni à la taxe sur l’importation. Dans la liste de ces médicaments figure Andriol Testo Capsule, un traitement substitutif de la testostérone ; Clomid 50 mg, comprimé qui est un stimulant de l’ovulation ; Duphaston 10 mg, comprimé qui est un progestatif ; Dostinex 0,5 mg comprimé qui est un inhibiteur de prolactine, Colprone 5 mg comprimé (progestatif), Gestel 100 mg qui est également un progestatif ; Prolifen 50 mg, U-Gestan 100 mg (progestatif) ; Projeva 200 mg (progestérone).
Parmi les autres médicaments, on retrouve Ovitrelle 250 µg/0,5 ml, solution injectable, Metrinelle 2 mg, comprimé (progestatif), Endogest 2 mg (progestatif), Estrofem 2 mg, comprimé (œstrogène)… Malgré cette exonération, de nombreux médicaments destinés à la thérapie des maladies de longue durée sont toujours taxés. Selon les statistiques du ministère de la santé, entre 12% et 15% des couples souffrent de stérilité au Maroc, dont 30% chez les hommes, 30% chez les femmes et 40% chez les deux. Selon l’association MAPA, ce chiffre est en nette progression au Maroc et constitue un véritable problème de santé publique et sociale.
Les troubles endocriniens et hormonaux dus à certains facteurs exogènes en particulier environnementaux seraient parmi les principales causes de cette prévalence. Le coût élevé des traitements constitue un vrai obstacle pour les couples désirant suivre un traitement de procréation assistée.
Les frais de traitement dans les centres privés varient entre 30.000 DH et 40.000 DH, contre 4.000 DH à 10.000 DH dans le public. Nombreux sont ceux qui finissent par abandonner après une seule tentative ou deux, sachant que rien ne garantit que la première tentative ou même la deuxième réussisse.
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