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L'économiste | Maroc | 12/06/2020
La Société marocaine de pédiatrie et la Fédération nationale de santé ont déjà lancé l’alerte il y a plusieurs semaines : un retard monstre a été enregistré sur la vaccination des enfants.
A l’occasion du webinaire organisé la semaine dernière par la Société marocaine des sciences médicales, les professionnels de santé ont saisi l’occasion pour rappeler l’urgence de la situation. « Plus de 60% de nos enfants ne sont pas partis se vacciner durant le confinement », a relevé Jaâfar Heikel, vice-président de la Fédération nationale de santé (FNS).
Une situation alarmante, car le cumul de retards pourrait engendrer des vagues de maladies graves, surtout du côté des enfants de moins de 18 mois. La charge du système de santé n’en serait qu’alourdie. Le ministère de la Santé a déjà commencé une campagne de sensibilisation à ce sujet. Les parents doivent donc agir sans plus attendre.
Les professionnels de santé redoutent déjà un rush de malades de pathologies chroniques. La semaine dernière, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a invité tous les patients souffrant de maladies chroniques à se diriger vers les établissements de santé, publics ou privés, afin de reprendre le suivi et le traitement de leurs maladies. « La peur de la contamination au coronavirus n’est plus justifiée aujourd’hui », a insisté le ministre.
Les établissements de soin, il est vrai, n’ont pas fermé leurs portes durant le confinement.
Néanmoins, tous les efforts ont été concentrés sur la Covid-19. « Nous avons oublié les autres maladies. A aujourd’hui, nous avons perdu un peu plus de 200 malades du coronavirus, mais nous en déplorons 15.000 par an victimes de cancer. Des malades chroniques confinés ne sont pas venus se faire traiter. Après la sortie de crise, nous risquons d’avoir des catastrophes !» s’inquiète Redouane Semlali, président de l’Association nationale des cliniques privées.
Généralement, plus des trois quarts des décès au Maroc sont dus aux maladies non transmissibles. Selon le Syndicat national de médecine générale, un Marocain sur cinq est atteint d’au moins une maladie chronique.
Ahlam NAZIH
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