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L'économiste | Maroc | 05/06/2020
Le secteur de la médecine dentaire figure parmi ceux les plus impactés par cette crise sanitaire actuelle. Particulièrement exposés au coronavirus, les dentistes ont été contraints de baisser le rideau depuis le début de la propagation du virus dans le pays.
La Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes du secteur privé s'est penchée sur les effets du confinement sur l’activité à travers une enquête menée auprès de 1.600 professionnels. Il en ressort que 93% des médecins dentistes sont en arrêt total de travail. Le reliquat lui est en arrêt partiel, et prend en charge uniquement les appels d’urgence. « Un arrêt aussi brutal risque de causer un énorme déséquilibre financier et social qui risque d’entraîner le secteur dans une situation insupportable », déplorent les dentistes.
Selon l’enquête, le quart des professionnels du secteur se dit impacté au niveau organisationnel et 22% psychologiquement. L’urgence est aussi financière puisque la moitié indique être affectée au niveau de la trésorerie. L’absence de rentrée d’argent (33%), le remboursement des crédits fournisseurs (21%) et crédits bancaires (14%) sont les principales répercussions de la suspension de leur activité. S’ajoute à cela des charges fixes qu’ils ont dû supporter telles que le loyer, le paiement des salaires et les factures d’eau, d’électricité et de téléphone... ont impacté (24%) des sondés. Tous ces dommages ont fragilisé de nombreux cabinets.
En effet, 9 dentistes sur 10 confient ne pas pouvoir supporter les dommages liés à cet arrêt de travail et au confinement au-delà de trois mois. D’autant plus que la quasi-majorité exerce sous forme de TPE.
Les dégâts engendrés sont à ce stade importants puisque les deux tiers des médecins affirment que les répercussions du confinement sont pesants tandis que le tiers estime que les conséquences sont relativement supportables. En outre, cette situation induira des restrictions dans les projets des professionnels. Ils sont 32% à dire que les dépenses d’investissement seront la rubrique la plus sacrifiée, suivie de l’annulation des formations continues (26%).
« La situation nécessite que nous vivons l’intervention urgente du gouvernement qui devrait adopter des mesures avec une vision claire et stratégique et un accompagnement pour un retour au travail de ces cabinets », souligne la Fédération.
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