Cette rencontre réunit des professeurs chercheurs, des experts, des responsables du ministère de la santé et des industriels autour de l'idée de créer un espace de coopération pour tous les acteurs concernés par cette question, a-t-il ajouté.

Dans une déclaration à la MAP, M. Benabdellah a rappelé la création d'une plate-forme de recherche scientifique entre les universités Al Akhawayne d'Ifrane, Mohammed Ben Abdellah de Fès et Moulay Ismail de Meknès dans la perspective de conjuguer les efforts et de mutualiser les moyens pour permettre aux chercheurs de ces trois établissements de travailler ensemble sur des thématiques d'importance stratégique au niveau national.
M. Benabdellah a qualifié de "stratégique" au niveau national ce projet auquel sera débloqué un investissement de l'ordre de 350 millions DH durant les cinq prochaines années.

Il a souligné que les thématiques retenues, qui portent sur les nanotechnologies et nanomatériaux, les technologies de l'information et de la communication, les biotechnologies et l'environnement, font partie des priorités de la recherche scientifique au niveau des trois universités.

M. Benabdellah a relevé la nécessité de créer cette structure qui, en mutualisant les moyens, en conjuguant les efforts et en travaillant en réseau, pourrait passer du stade de la petite recherche au laboratoire à des fins purement académiques, à une recherche appliquée avec des retombées sur tous les secteurs, l'objectif étant de drainer les multinationales et les grandes sociétés pour investir dans la région.

Il a annoncée le lancement prochain d'un projet de création d'une techno-vallée à Fès, d'un agro-technopôle à Meknès et d'un techno-parc à Ifrane. Pour sa part, Omar Cherkaoui, président de l'association marocaine des gestionnaires hospitaliers (AMGH) a rappelé les acquis réalisés par le Maroc dans le domaine de la gestion des déchets des activités de soins, précisant que les établissements hospitaliers produisent plus de 12.000 tonnes par an de déchets médicaux spéciaux.

A cet égard, il a appelé à repenser la problématique de déchets en termes technique, budgétaire et de gestion rationnelle de cette question, soulignant le rôle primordial dans la sécurité des usagers que joue la responsabilisation des chefs de services dans le suivi et le contrôle de la gestion des déchets.

Il a recommandé une bonne gestion hospitalière des déchets à travers la désignation, dans chaque établissement de soins, d'un cadre responsable des déchets, le respect des règles de séparation et de tri des différents types de déchets au niveau de leurs sites de production jusqu'à leur destination finale et leur étiquetage après conditionnement.
Il a aussi appelé à vérifier les modalités de stockage aussi bien au niveau intermédiaire qu'au niveau de la décharge hospitalière, à connaître les modalités de traitement des déchets, à s'assurer de leur conformité en la matière et quantifier les déchets produits dans chaque site et à en produire le moins possible.