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Revue de presse

Coronavirus : Le masque fait débat quant à son utilité

Hespress | Maroc | 08/04/2020

Qui aurait imaginé que les Marocains se présenteraient dans l’espace publique masqués comme dans un bal ? Désormais c’est fait ! Depuis hier mardi, l’obligation du port du masque est de rigueur et s’y abstenir est une infraction qui peut coûter cher.

C’est une bonne décision et comme dirait le dicton, il n’est jamais trop tard pour bien faire. En effet, alors que le masque aurait dû faire partie on va dire de ces fameux gestes barrières, on l’a plus ou moins ignoré voire décrié en lui trouvant moult inutilités avant de se rendre compte au regard des expériences vécues ailleurs, notamment en Asie et plus particulièrement à Hong Kong de l’efficacité de la bavette contre la propagation du coronavirus.

Mais qu’on se le dise ! Le masque à lui seul n’est pas la solution. D’aucuns diront, les mauvaises langues surtout, que c’est surtout l’approvisionnement de masques qui a fait évoluer la question, avançant en cela le fait que la fabrication augmente, et que donc, il est plus en facile d’en obtenir. Toujours est-il que le fait d’avoir rectifié le tir et préconiser le port obligatoire un est petit pas.
Ils sont plusieurs sortes de masques et nonobstant le masque « technique » seul type de masque qui permet à la fois de ne pas être contaminé et de ne pas contaminer les autres et qui n’est pas à destination du grand public mais généralement utilisé en milieu hospitalier par les personnels de soins exposés à des risques majeurs de transmission du virus. Le masque « pop » on va dire (FFP2, est jetable de surcroit ne doit pas être porté plus d’un temps déterminé. Il ne permet pas aux personnes saines de se protéger des virus à 100%. Il est de conception défensive pour utiliser un terme sportif car il permet au malade de ne pas propager le virus à tous vents. Son utilité demeure cependant dans le fait que nombre d’individus atteints sont asymptomatiques, avec un masque, on peut empêcher les gouttelettes porteuses du virus de s’échapper et d’infecter les autres.

Si l’on s’en fie à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il n’est obligatoire lorsqu’on est en bonne santé, qu’en présence d’une personne présumée infectée par le coronavirus (Covid-19). D’où la recommandation de se dissimuler le visage dans l’espace public car même une personne saine peut être porteuse du virus ou quand elle tousse ou éternue. Son efficacité n’est avéré selon l’OMS que quand il est associé à un lavage des mains fréquent avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. Il est en outre essentiel après utilisation de savoir l’éliminer correctement et se laver les mains à l’aide d’une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon . Lors du port, lorsqu’il s’humidifie, le remplacer par un nouveau masque et ne pas réutiliser des masques à usage unique. Pour retirer le masque, l’enlever par derrière (ne pas toucher le devant du masque), le jeter immédiatement dans une poubelle fermée et se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon.

Mais au-delà de ces recommandations de l’OMS qui ne préconise pas systématiquement le port de la bavette, de nombreux pays les ont rendus obligatoires à titre de prévention. Une des craintes est que le masque passe aux yeux de la population pour une assurance contre le coronavirus et qu’il devienne un « faux sentiment de sécurité », selon l’OMS. Toujours est-il, qu’il se doit de se confondre avec les fameux « gestes barrières » et que son port ne soit pas une raison d’en ignorer les mesures de distanciation sociale.

Mohamed Jaouad EL KANABI

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