Il faut se rendre à l’évidence, le corps médical qu’il soit marocain ou à travers la planète, mène sans relâche une guerre sanitaire. Au Maroc cette semaine est un tournant pour nos services médicaux devant la hausse exponentielle des victimes de la maladie causée par le coronavirus (Covid-19).

Si certains pays sont débordés par l’épidémie ce n’est pas notre cas, car il semblerait que nos services médicaux contrôle la situation du moins pour le moment. C’est ainsi qu’à l’hôpital Moulay Abdallah de Salé on est plus que jamais mobilisé avec un dispositif anti-coronavirus qui, mine de rien, est le second établissement hospitalier public en termes d’accueil et de soins dans la région de Rabat Salé Kénitra.

Pour l’heure, l’hôpital Prince Moulay Abdellah de Salé, accueille et soigne plus d’une vingtaine de cas avérés de contamination au coronavirus dont des cas graves. Aussi notre reportage photographique nous conduit cette fois-ci au cœur de cette guerre menée par nos soignants tous corps confondus (spécialistes, médecins, infirmiers (ères) personnel soignant et de sécurité etc…).

Faut-il rappeler que ce corps de métiers présente un risque supérieur à celui du commun des mortels que nous sommes, d’être touchés par le coronavirus (Covid-19) et que donc, les personnels soignants sont en première ligne dans la lutte contre le ce fléau.

C’est une véritable guerre qu’ils mènent. A des fins, d’abord protéger les professionnels de santé de la contamination par le coronavirus, et aussi dans le souci de prévenir la survenue d’épidémies intra-hospitalières, il est recommandé de surveiller parfois à distance comme celui d’être en accompagnement avec les malades.

Rester positif est devenu une seconde nature chez ces familiers des crises sanitaires, habitué à l’idée que tout peut basculer du jour au lendemain. Aussi en fonction des moyens mis à disposition le personnel de l’hôpital Moulay Abdallah de Salé affecté au service de l’infectiologie fait avec deux dénominateurs communs, l’humain et le virus.

Ces deux organismes interagissent et sont en constante mobilité d’où la quasi incertitude quant à l’évolution ou pas de l’épidémie du coronavirus. Rien n’est acquis. Nos soignants qui n’on rien à envier à leurs collègues d’autres continents, ils font avec les moyens de bords et s’en tirent bien. Prévention et vigilance, deviennent les mots d’ordre et bien sûr les soins et l’accompagnement du malade.

Au Maroc comme chacun le sait on a opté pour la chloroquine en milieu hospitalier. Ce médicament dérivé de la « quinoléine » efficace dans le traitement du paludisme et de certaines arthrites a semble-t-il fait ses preuves en Chine et ailleurs dans le monde. C’est du reste tout un débat en France où le professeur microbiologiste Didier Raoult, grand défenseur d’un traitement à base de chloroquine, met en garde contre l’auto-prescription mais défend mordicus l’efficacité de son traitement.

Mohamed Jaouad EL KANABI