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Hespress | Maroc | 06/02/2020
Le cancer constitue un véritable problème de santé publique au Maroc où l'on assiste à une progression de son incidence depuis quelques années. Selon les dernières statistiques de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre cette maladie, cette dernière est en forte progression dans le monde.
« Si les tendances actuelles se poursuivent, le monde connaîtra une augmentation de 60% des cas de cancers au cours des deux prochaines décennies » lit-on dans un communiqué publié par l'OMS lundi 3 février. Selon l'organisme, 18,1 millions nouveaux cas de cancers ont été enregistrés en 2018 et ce chiffre pourrait atteindre 29 à 37 millions en 2040.
Et bien sûr, le Maroc n'est pas épargné. Sur une population de 36,471,766 habitants, 52.783 ont été touché par le cancer, tandis 32,962 personnes sont mortes des causes de la maladie. Si le nombre de cas est en train d'augmenter dans le monde, au Maroc les cas de cancer du sein et du poumon, étant les plus fréquents dans le pays se sont rapidement élevés durant les 8 dernières années.
En 2012, à peu près de 6000 femmes ont été atteintes d'un cancer du sein, six ans plus tard le nombre a presque doublé : en 2018, environ 12.000 cas ont été enregistrés. Toujours selon l'OMS, le nombre des personnes atteintes du cancer du sein pourrait frôler les 26.000 en 2024. En ce qui concerne le cancer du poumon, le nombre des personnes touchées en 2012 était de 3,928 cas, pour se transformer 6,488 en 2018. Comme pour le cancer du sein, le chiffre pourrait atteindre les 12.000 cas d'ici 2024.
Selon l'OMS, les raisons les causes de cette hausse rapide dans les pays à revenus faibles s'explique par le fait qu'ils ont dû consacrer des ressources sanitaires limitées à la lutte contre les maladies infectieuses et à l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant, et que les services de santé ne sont pas équipés pour prévenir, diagnostiquer et traiter les cancers. En 2019, plus de 90 % des pays à revenu élevé ont indiqué que leur système de santé publique disposait de services complets de traitement du cancer, contre moins de 15 % pour les pays à faible revenu.
Hanane El Arjoun
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