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Albayane | Maroc | 03/03/2006
Cette régionalisation ne peut donner ses fruits que grâce à
une collaboration étroite avec le département de la Santé
et l'implication de l'ensemble des acteurs concernés et ce, afin d'atténuer
la pression exercée sur les deux centres oncologiques de Casablanca et
de Rabat, a expliqué le professeur Khattab, en marge des travaux du 7e
congrès continental de la Société Internationale d'Oncologie
Pédiatrique (SIOP-Afrique) et du 3e congrès de la société
Panarabe d'Oncologie Pédiatrique (PASPO) qui se déroulent actuellement
dans la cité ocre.
Sur le nombre de nouveaux cas de cancer enregistrés annuellement chez
l'enfant au Maroc, ce spécialiste qui est également Secrétaire
général de la PASPO a fait savoir que «le cancer de l'enfant
représente 3 pc de l'ensemble des cas de cancer toutes sortes confondues»,
précisant que durant les cinq dernières années, la moyenne
annuelle était de l'ordre de 700 à 800 nouveaux cas, tous diagnostiqués
dans les deux seuls Centres de Casablanca et de Rabat.
«Ce chiffre est, certes, modeste eu égard au nombre total des enfants
au Maroc, mais ne reflète aucunement la réalité du fait
des cas non diagnostiqués notamment dans les zones reculées du
Royaume et de l'ignorance de certains parents et tuteurs qui, faute de moyens,
préfèrent recourir à des pratiques médicales traditionnelles».
Dans la même foulée, il a expliqué, chiffres à l'appui,
que la France et le Maroc ont un nombre identique d'enfants, précisant
que les Français enregistrent annuellement 1.500 nouveaux cas de cancer
chez l'enfant.
Le professeur Khattab a plaidé pour la mise en place d'une stratégie
«bien claire», sorte de feuille de route de nature à permettre
la promotion du secteur de l'oncologie au Maroc, exprimant sa détermination
à contribuer à la formation du personnel médical appelé
à s'employer dans différentes régions du Royaume.
Traitement entre 30.000 et 100.000 DH
Il a également loué les efforts déployés par nombre
de bienfaiteurs et certaines associations agissantes en la matière, lesquels
mènent des actions de solidarité «exemplaires» et
accordent toute forme d'aide aux malades notamment les plus nécessiteux
et à leurs proches, faisant remarquer que l'une des actions les plus
importantes réside dans l'octroi de contributions financières
pour l'acquisition des médicaments.
A cet égard, le professeur Khattab a tenu à rappeler que les coûts
de traitement demeurent «trop excessifs» et que le traitement d'un
cas de cancer à un stade précoce peut, à lui seul coûter
entre 30.000 et 100.000 DH, préconisant la généralisation
de la prise en charge des patients.
D'autre part, il a fait savoir que l'un des projets en cours de réalisation
actuellement est le «Dépistage précoce» qui sera cofinancé
par l'une des grandes firmes pharmaceutiques et l'Union Internationale Contre
le Cancer (UICC).
Au sujet de ce forum initié sous le thème «Pour une Cartographie
des cancers de l'enfant dans le monde arabe», il a fait savoir qu'il constitue
une occasion pour les spécialistes du monde arabe de se concerter entre
eux pour pouvoir sortir des recommandations portant sur des protocoles thérapeutiques
communs standardisés, lesquels peuvent servir de plate-forme pour une
meilleure gestions de la maladie cancéreuse chez l'enfant arabe.
Réunissant environ 300 intervenants issus d'Europe, d'Afrique et d'Amérique,
cette rencontre scientifique constitue une opportunité pour s'enquérir
des dernières nouveautés en la matière, échanger
les expertises, les informations et les connaissances, s'ouvrir sur d'autres
expériences notamment celles des pays les plus développés,
établir des relations de jumelages entre les différentes sociétés
savantes et surtout élaborer des projets communs pour l'avenir, a-t-il
poursuivi.
Quant aux débats, ils porteront, entre autres, sur «le registre du cancer» (sorte de répertoire des cas de cancer enregistrés dans un pays et qui constitue l'un des outils indispensables à même de faciliter pour chaque pays l'élaboration d'une stratégie oncologique), «les tumeurs cérébrales», «la tumeur osseuse», «la leucémie aigue» et «le cancer des glandes».
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