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L'économiste | Maroc | 19/02/2019
Plus que le Sida, la tuberculose ou encore le H1N1, les maladies non transmissibles constituent un véritable fardeau en matière de dépenses de santé. Tabagisme, mauvaises habitudes alimentaires, alcoolisme... autant de facteurs ayant favorisé l'augmentation de certaines affections. Selon le ministère de la Santé, 80% des décès au Maroc sont imputables aux maladies non transmissibles.
En 2016, 3% de la population bénéficiaire de l'AMO a eu recours aux soins liés aux affections longues durées. Ils ont consommé 47,7% des dépenses totales, selon le rapport annuel de l'AMO. La plupart de ces dépenses ont été accaparées par 3 morbidités : l'insuffisance rénale, les tumeurs malignes et le diabète. D'où l'importance de la nouvelle stratégie 2019-2029, pour la prévention et le contrôle de ces maladies non transmissibles.
Elle a été présentée par Anas Doukkali, vendredi dernier à Rabat. Ce plan vise à « réduire la morbidité, les incapacités et les décès prématurés liés à ces maladies ». L'idée est de s'attaquer aux facteurs de risque, « selon une approche intégrée et multisectorielle ».
Le nouveau plan s'articule autour de plusieurs domaines stratégiques. Il s'agit notamment de la promotion des modes de vie sains, en renforçant les actions de communication et de mobilisation sociale. L'idée est aussi d'assurer une prise en charge de qualité. Cela devra passer par « la consolidation des programmes de prévention et de contrôle déjà existants ». En matière de gouvernance, l'objectif est de renforcer la coordination des actions de promotion.
Le lancement de cette stratégie est basé sur les résultats de l'enquête nationale sur les facteurs de risque communs des maladies non transmissibles. Elle a été réalisée entre 2017 et 2018, avec un échantillon ayant couvert 6.100 familles. Selon le ministre de la Santé, cela a permis de définir le niveau de propagation de ces maladies, de déterminer les facteurs de risque en fonction des spécificités démographiques, d'indiquer les catégories les plus vulnérables...
Les maladies non transmissibles en chiffres :
Mohamed Ali Mrabi
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