Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb au Maroc > Revue de presse
Libération | Maroc | 16/11/2018
Célébré cette semaine, la Journée mondiale du diabète, placée cette année sous le thème « Le diabète concerne chaque famille » a été l’occasion pour le ministère de la Santé, de dévoiler les chiffres liés à cette maladie. Ainsi dans son communiqué, il est dit qu’environ 2 millions de personnes âgées de 18 ans et plus au Maroc sont diabétiques.
Pis, 50% méconnaissent leur maladie. En sus, le nombre d’enfants diabétiques est estimé à plus de 15.000. Dans ledit communiqué, le ministère de tutelle a également souligné que « plus de 823.000 diabétiques sont pris en charge au niveau des établissements de soins de santé primaires ».
Afin d’acheter de l’insuline et des antidiabétiques oraux, Anas Doukkali et son département ont entre les mains une enveloppe budgétaire annuelle d’environ de 156.700.000 dirhams. En outre, un budget de 15 millions de DH est aussi dédié à l’acquisition du matériel médico-technique et des réactifs pour assurer le dépistage du diabète et le suivi métabolique des diabétiques. Par ailleurs, si l’on en croit le rapport annuel global établi en 2016, par l’Agence nationale de l’assurance-maladie (ANAM), 48% des dépenses totales sont générées par les affections de longue durée (ALD). Le diabète représentant 11% de ces dépenses.
Alors que de ce côté-ci de la Méditerranée, les bilans sont réalisés avec rigueur, dans le reste du monde, les efforts sont également dirigés aussi bien vers une meilleure appréhension du diabète que vers la recherche de dispositifs innovants afin de faciliter la vie des victimes de cette maladie incurable. Nous allons tout d’abord, prendre la direction de la Faculté de médecine Washington à Saint-Louis (États-Unis) où des chercheurs ont estimé qu’un nouveau cas de diabète sur sept est aujourd'hui la conséquence de la pollution de l'air. Cette étude publiée dans la revue « The Lancet Planetary Health », en juin dernier, indique également que les pays en développement sont les plus touchés. En cause notamment « les niveaux actuels de rejets de polluants dans l'atmosphère autorisés dans les pays en développement qui seraient trop stricts et qui devraient être relevés. Des preuves montrent que ces niveaux actuels ne sont toujours pas suffisamment sains et doivent être abaissés », d’après le professeur de médecine Ziyad Al-Aly dans un communiqué.
Ensuite en Suède, c’est la classification actuelle du diabète qui a fait réagir les scientifiques scandinaves. Ces derniers notent qu’elle est insuffisante. Pour eux, il n’y aurait pas deux types de diabète, mais cinq. Cette étude suédoise réalisée dans l’optique d’améliorer le traitement selon les spécialistes classe les types de diabète de la manière suivante : 3 types de diabète sévère, dont le diabète insulinodépendant sévère, le diabète insulinodéficient sévère et enfin le diabète insulinorésistant sévère. A ceux-là, s’ajoutent d’après les chercheurs suédois, deux autres types de diabète plus bénin, à savoir un diabète léger sans véritable insulinorésistance.et un autre léger lié à l’âge, lequel correspond à une insulino-sénescence ou un vieillissement du pancréas.
Enfin, dans l’Hexagone, une avancée majeure a été opérée par la start-up française Diabeloop, dans le but de commercialiser son pancréas artificiel, après avoir obtenu l’accord de la communauté européenne. On parle là d’un dispositif innovant dont pourront bénéficier les patients diabétiques de type 1. Comment ça marche ? Tout simplement grâce à une pompe, sous forme d'un patch à coller sur le bras, et un capteur placé au niveau de l'abdomen. Les informations sur la glycémie sont transmises à la troisième partie du pancréas artificiel, située dans la poche du patient, via une connexion Bluetooth et ensuite des algorithmes complexes analysent à travers des paramètres comme le poids de la personne ou la vitesse d'action de l'insuline, le taux de sucre circulant dans le sang pour pouvoir adapter automatiquement la dose d'insuline nécessaire qui est administrée par la pompe.
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.