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Libération | Maroc | 03/10/2018
D'ici 2030, près de 23,6 millions de personnes mourront de maladies cardiovasculaires, principalement de cardiopathies et d'accidents vasculaires cérébraux. Telles sont les projections préoccupant la Fédération mondiale du cœur (WHF) qui célèbre sa Journée mondiale, samedi 29 septembre.
Sous le thème "Mon cœur, ton cœur, faire une promesse", la World Heart Federation espère susciter l’engagement de la planète entière dans la lutte contre "la première cause de mortalité dans le monde", selon l’Organisation mondiale de la santé.
"Cette année, nous demandons aux gens du monde entier de faire une promesse... pour mon cœur, pour votre cœur, pour tous nos cœurs", est ainsi le fil conducteur choisi cette année pour orienter les discussions et les activités lors de cette journée.
Selon Zineb Lamrani, cardiologue à Casablanca et présidente de l’Association marocaine de cardiologie (AMCAR), "s’engager contre les maladies, c’est tout d’abord s’engager vis-à-vis de soi-même ; éviter les causes de ces maladies, prendre ses médicaments, aller consulter un médecin régulièrement... Cela doit être fait par rapport à soi, parce que chacun est responsable de sa propre santé. C’est de la prévention, donc vaut mieux prévenir que guérir".
L’OMS rappelle que le tabagisme, le manque d’exercice physique, la mauvaise alimentation et la consommation nocive d'alcool demeurent les principales causes des maladies cardiovasculaires, qui regroupent, selon sa propre définition, "un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, à l’image des cardiopathies coronariennes, cerébro-vasculaires, rhumatismales et d'autres affections".
Si les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux constituent les signes les plus récurrents des maladies cardiaques dans le monde, l'hypertension artérielle est le facteur de risque le plus fréquent en Afrique, selon les dernières statistiques de l’OMS, avec une prévalence estimée à environ 20 millions dans la région.
Les mêmes statistiques avancent qu’environ 80% des décès liés à ce genre de maladies surviennent dans les pays à revenu faible, où les moyens techniques, humains et financiers ne sont pas en mesure de supporter les charges, mais cela est dû aussi "à une mauvaise hygiène de vie et une mauvaise prise de conscience", conclut Zineb Lamrani dans une interview avec la MAP.
A la lumière de ces statistiques, le rôle des professionnels de la santé demeure très important, car "l’engagement doit se faire aussi par rapport au corps médical" signale Dr Lamrani, avant d’insister que "le médecin également doit s’engager vis-à-vis de ses malades, et vis-à-vis de la population en général, et ce à travers une bonne formation médicale fondamentale et continue".
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