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Revue de presse

La lèpre, toujours présente au Maroc : le ministère de la santé veut l’éradiquer à l’horizon 2030

Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 25/07/2018

Malgré l’existence d’un traitement efficace, de nouveaux cas apparaissent chaque année. Les derniers chiffres de la direction de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies font état de 13 nouveaux cas détectés en 2017 contre 25 en 2016.

La lèpre appelée également « maladie de la honte et de l’exclusion » existe encore au Maroc. Malgré l’existence d’un traitement efficace, de nouveaux cas apparaissent chaque année. Les derniers chiffres de la direction de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies font état de 13 nouveaux cas détectés en 2017 contre 25 en 2016. Parmi les cas notifiés, 4 sont issus de la région de l’Oriental, 3 proviennent de la région de Rabat-Salé-Kénitra, 2 cas de la région de Fès-Meknès, 2 cas de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, 1 cas de la région de Marrakech-Safi et 1 cas de la région de Casablanca-Settat. A noter qu’un total de 801 cas ont été notifiés entre 2000 et 2017.

Ainsi, la moyenne annuelle enregistrée ces cinq dernières années est de 31 nouveaux cas. La direction de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies signale une réduction du nombre de cas depuis le début des années 2000 dans la mesure où le taux de détection annuel est passé de 0,21 pour 100 000 habitants en 2000 à 0,04 pour 100.000 habitants en 2017. Les hommes restent de loin les plus touchés par cette maladie infectieuse chronique (69% contre 31% pour le sexe féminin en 2017). La lèpre multibacillaire (avec plus de 5 lésions cutanées) reste la forme la plus présente au Maroc alors que la forme paucibacillaire avec moins de 5 lésions cutanées est moins diffuse. La direction de l’épidémiologie note que la lèpre au Maroc est peu contagieuse et la prédisposition génétique à cette maladie fait que les nouveaux cas diagnostiqués ont soit un contact familial lépreux (dans plus de 50% des cas) ou vivent dans des localités endémiques (plus de 60% en provenance des 4 régions à forte endémicité lépreuse). En effet, les contacts des cas de lèpre sont considérés comme la principale source d’infection.

Ces contacts familiaux courent un risque accru de développer la lèpre au même titre que les contacts de voisinage et les contacts sociaux. Dans l’objectif précis de réduire la transmission de cette maladie, la chimio-prophylaxie des contacts par une seule dose de Rifampicine (CSDR) a été introduite au Maroc en 2012. A ce sujet, la direction de l’épidémiologie fait remarquer que la détection de la lèpre a baissé de 16% en moyenne par année depuis l’introduction de la CSDR. Cela dit, une étude quasi-expérimentale est nécessaire pour pouvoir confirmer son influence sur la réduction de la détection de la lèpre au Maroc. Le ministère de la santé souhaite éliminer cette maladie à l’horizon 2030 et ce en accord avec les objectifs de développement durable. Pour cela, le ministère a développé une stratégie de lutte contre cette maladie qui repose sur trois grands axes.

Le premier porte sur le renforcement de la prévention de la transmission de la lèpre et la détection précoce des cas. Le second axe a trait à l’amélioration de la qualité des soins. Quant au troisième axe, celui-ci porte sur le renforcement de la surveillance épidémiologique de la lèpre et surveiller la résistance des médicaments antimicrobiens. Il faut savoir que la lèpre est une maladie infectieuse, chronique, peu contagieuse. La transmission de cette maladie se fait par des contacts répétés avec des personnes infectées et contagieuses par des gouttelettes présentes dans le nez Le bacille de la lèpre se multiplie très lentement : la période d’incubation de la maladie est de 5 ans en moyenne, mais les symptômes peuvent parfois n’apparaître qu’au bout de 20 ans. La maladie provoque des lésions cutanées et nerveuses. Sans traitement, ces lésions progressent et deviennent permanentes, touchant la peau, les nerfs, les membres et les yeux. On distingue deux types de lèpre : paucibacillaire (une à cinq lésions cutanées insensibles) et multibacillaire (plus de cinq lésions cutanées insensibles). Rappelons que le Programme national de lutte contre la lèpre (PNLL) est l’un des plus anciens programmes du ministère de la santé mis en place en 1981. La lutte contre la lèpre a débuté au Maroc depuis les années 50 par la mise en place d’une politique prophylactique et médico-sociale.

Laila Zerrour

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