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Albayane | Maroc | 26/02/2007
Intervenant lors du 3-ème forum national de l’Evénement Médical, M. Najib Kettani, Directeur de publication de l’Evénement Médical (LVM), a insisté sur l’importance de ce nouveau code, mettant l’accent sur la «réactualisation de la réglementation sur les substances vénéneuses du dahir de 1922 et la réadaptation du dahir de 1976 instituant les ordres des pharmaciens».
Une taxe sur chaque ordonnance médicale
Il a, à cet égard, appelé à veiller à la
stricte application de la loi, en interdisant les conventions illégales,
la vente en dehors des circuits légaux de l’officine (Souk El Fellah,
Associations) en soulignant que la reformulation de l’abattement forfaitaire
prendra en compte les réalités de l’exercice de la profession.
Pour M. Kettani, il faut trouver des solutions adéquates à la
question de la couverture médicale et de la retraite des pharmaciens,
instaurer une caisse de soutien pour les pharmacies en difficulté, à
travers l’introduction d’une taxe d’un dirham sur chaque ordonnance
médicale.
L’officine au Maroc, qui emploie directement 30.000 personnes et fait vivre 200.000 personnes, est confrontée à de nombreux problèmes, tels que la croissance galopante de la population des pharmaciens installés, le manque dans l’application rigoureuse des lois et une fiscalité moins clémente, a-t-il estimé. De son côté, le rédacteur en chef de la publication, M. Farid Ferhat a indiqué que «ce code est excellant mais malheureusement il présente quelques insuffisances, notamment le numerus clausus qui est vital pour la pharmacie».
Le code, a-t-il ajouté, «apporte une vision de l’avenir
et de responsabilité», et constitue par là même une
feuille de route, soulignant l’impérieuse nécessité
de formation du pharmacien pour qu’il puisse optimiser l’acte pharmaceutique.
La députée parlementaire, Dr Nezha Bouali, a appelé, de
son côté, à créer une commission parlementaire chargée
des affaires juridiques et générales entre instances professionnelles
et groupes parlementaires, qui aura pour mission entre autres de défendre
la profession.
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