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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 14/09/2017
La Commission nationale consultative de pharmaco-toxico-réacto-matériovigilance et essais thérapeutiques relevant du Centre national antipoison et de pharmacovigilance du Maroc, a souligné que les sérums antiscorpioniques demeurent inutiles. Après s'être réunis jeudi dernier, les experts de la Commission nationale consultative ont mis en avant l'inutilité de l'utilisation des sérums antiscorpioniques et dont l'utilisation au Maroc a cessé depuis 1999.
Suite à une étude approfondie et minutieuse, il s'est avéré qu'il n'existe nullement de preuves scientifiques suffisantes qui prouvent l'efficacité de ce traitement et la réduction du taux de mortalité dû à ce genre de piqûres, contrairement aux antivenins contre les morsures de serpents qui ont fait preuve de leur efficacité. Selon les études pharmacologiques, l'administration de sérums antiscorpioniques pourrait engendrer un danger dû à une hypersensibilité et une allergie pouvant entraîner la mort, a indiqué la Commission, relevant que le protocole de traitement contre les piqûres de scorpions adopté actuellement dans le cadre de la stratégie nationale a réalisé de bons résultats, puisqu'il a permis de réduire le taux de mortalité de 2,37% en 1999 à 0,21% en 2016, ajoute le communiqué.
Elle a, de même, souligné que la solution à cette problématique de piqûres de scorpions au Royaume ne consiste pas à « continuer à débattre autour du traitement de ce fléau, mais à consolider les efforts afin de mettre en œuvre les moyens effectifs à même d'éviter ces piqûres ». Ainsi, pour prévenir le risque d'empoisonnement lié aux piqûres de scorpions, les experts ont mis l'accent sur la nécessité de prendre des mesures préventives, tout en recommandant d'éviter d'introduire les mains dans des trous, de ne pas s'asseoir dans des broussailles ou à proximité de rochers et de porter des chaussures et des vêtements de protection. Ils ont également appelé à la conjugaison d'efforts et à la coordination entre les établissements concernés, tout en veillant à impliquer l'ensemble des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux actifs dans les domaines de l'habitat, de l'équipement, de l'éducation, des médias et du développement local.
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