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Le matin | Maroc | 16/02/2007
Tels sont les derniers chiffres communiqués par l'ALCS suite aux journées nationales de dépistage du VIH, organisées du 5 au 7 janvier 2007 dans 37 villes du Maroc.
Lancée par la championne olympique Nawal El Moutawakil et le comédien Rachid El Ouali, qui ont effectué le test devant les médias, avec le soutien de l'ambassade du Royaume des Pays-Bas au Maroc et les fonds récoltés par Sidaction Maroc 2005, cette opération a largement dépassé toutes les prévisions de l'association.
Ainsi selon les responsables de l'ALCS, certains réseaux ont même signalé des ruptures de stock de réactifs dans certaines villes.
«Cette opération prouve que plus l'accès au test est facilité, plus la participation est importante. Rien qu'au niveau des régions Rabat-Salé et du Grand Casablanca, 2.616 personnes ont fait des tests de dépistage. Un succès inattendu a également été constaté dans des localités les plus éloignées des grands centres urbains», a précisé Ahmed Douraidi, coordinateur des sections de l'ALCS.
En effet, dans la région du Grand Sud, 898 tests ont été réalisés, avec plus de 348 pour la seule ville de Lâayoune.
De la même manière, près de 2.148 personnes ont afflué au niveau des villes où il n'y a pas encore de centre de dépistage fixe. C'est le cas de Berkane, Errachidia, Bensouda, Nador, El Hoceima, Temara, Mohammedia, El Jadida, et Tan Tan.
Ainsi, plus qu'une simple incitation au dépistage, l'Association avait surtout pour objectif de déclencher une véritable prise de conscience individuelle. «Cette campagne n'a pas seulement pour prérogative d'offrir un simple test de dépistage, mais en même temps de faire en sorte que l'individu qui s'y soumet soit informé sur la prévention contre le sida.
Pour les personnes dont le test peut se révéler positif, cela leur permettra de bénéficier d'une prise en charge précoce et des traitements antirétroviraux, quand cela est nécessaire. Nous nous sommes battus pour ces traitements.
Maintenant, il faut permettre à tous d'en profiter», a expliqué Hakima Himmich, présidente de l'ALCS. 75 médecins, 300 volontaires et 3 unités mobiles de dépistage réparties sur 50 sites déployés sur l'ensemble du territoire national ont été mobilisés.
De nombreuses associations locales, partenaires de l'ALCS dans les différentes régions du pays, ont également collaboré, ainsi que des cabinets de médecins du secteur privé et de certains centres de santé. Quant au ministère de la Santé et l'Institut national d'hygiène, ils ont respectivement fourni les réactifs nécessaires pour les tests et se sont chargés de la confirmation des résultats positifs.
Cette opération montre ainsi que l'attitude des Marocains vis-à-vis du VIH/SIDA a beaucoup évolué et, désormais, ils sont prêts à faire les tests de dépistage du moment que l'anonymat et la confidentialité sont respectés.
Ainsi, l'objectif aujourd'hui est de faciliter l'accès au test dans toutes les régions du pays. Un combat qui sera mené par l'ALCS et qui sera également le thème principal de ses prochaines assises nationales à Fès en mai 2007.
Traitement antirétroviral
Le nombre de personnes suivant un traitement antirétroviral dans les
pays à faible revenu et à revenu intermédiaire a plus que
triplé, passant de 400.000 en 2003 à 1,3 million en 2005.
En Afrique subsaharienne, le nombre de personnes bénéficiant d'un
traitement a été plus que multiplié par huit, puisque l'on
est passé de 100.000 en 2003 à 810.000 en 2005.
Le nombre de centres du secteur public offrant le traitement antirétroviral dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire est passé de moins de 500 en 2003 à plus de 5.100 en 2005.
La situation est pire dans d'autres pays d'Afrique subsaharienne, où
90 % ou plus de personnes qui ont besoin de ces médicaments n'y ont
pas accès à cause des lacunes des systèmes de santé,
d'un approvisionnement limité, de ressources humaines insuffisantes et
d'un manque d'efficacité.
Repères
Le dépistage en chiffres :
Dounia Z. Mseffer
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