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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 14/06/2017
Plus de trois mois se sont écoulés depuis la grève du 7 mars des pharmaciens d’officine de la wilaya de Casablanca. A ce jour, aucune suite n’a été donnée à leurs revendications. Les pharmaciens en colère ont décidé de durcir le ton et d’entamer une nouvelle grève. Pour mettre fin à l’anarchie qui règne dans la profession le syndicat compte aller jusqu’au bout dans son combat en appelant cette fois-ci à une grève nationale. « Nous allons entamer un nouveau débrayage après le mois de Ramadan. Nous n’avons pas encore fixé la date exacte de cette nouvelle grève », indique Dr Oualid Amri, président du Syndicat des pharmaciens de la wilaya de Casablanca. Avec cette nouvelle grève, le président du syndicat espère mettre fin à cette situation d’injustice qui met en péril les petites pharmacies.
« Il est inadmissible que 30 pharmacies mettent en difficulté 300 pharmacies qui sont en situation de quasi-faillite à Casablanca. Ces officines n’ont plus les moyens financiers pour payer leurs crédits et leurs fournisseurs et risquent de fermer du jour au lendemain », déplore Dr Amri. Cette profession, autrefois bien portante, est aujourd’hui sinistrée. Signalons que 35% des pharmacies au Maroc sont en faillite. Cette situation pousse certains pharmaciens à effectuer des remises allant jusqu’à 20% sur les médicaments. Un fléau qui a été observé en l’occurrence à Casablanca, Tiznit, Rabat, Marrakech... Ce mouvement de protestation fait suite à plusieurs infractions commises dans la profession, notamment le non-respect des horaires d’ouverture et de fermeture des officines, la non publication des sanctions prononcées lors des sessions disciplinaires par les conseils ordinaux dans le Bulletin officiel ou encore le non-respect du PPV par l’octroi de remises sur les médicaments. En outre, les pharmaciens revendiquent à l’instar des médecins une couverture médicale et une assurance retraite.
Il faut rappeler que le 20 avril dernier une réunion s’était tenue au siège du ministère de la santé entre le directeur de la direction du médicament et de la pharmacie, le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, le secrétaire général de la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc et des membres du bureau du syndicat des pharmaciens de la wilaya de Casablanca afin de trouver une solution et mettre fin dans les plus brefs délais au non-respect de l’arrêté gubernatorial qui fixe les horaires d’ouverture, de fermeture et de garde des pharmacies de Casablanca. « A l’issue de cette réunion, le ministère de la santé nous a demandé un délai d’un mois pour stopper les anarchistes et mettre fin à cette impunité. Chose qui n’a pas été faite », affirme le président du Syndicat des pharmaciens de la wilaya de Casablanca.
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