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Revue de presse

Le Pr. Ahmed Bennis tire la sonnette d’alarme

Albayane | Maroc | 12/02/2007

«Le Maroc connaît une transition épidémiologique, soit un passage des maladies transmissibles aux maladies non transmissibles qualifiées de lourdes et onéreuses telles le cancer, les maladies cardiovasculaires, le diabète, les maladies rénales et les maladies respiratoires chroniques...» C’est ce qu’a tenu à nous préciser le professeur Ahmed Bennis, chef du service cardiologie au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca en marge d’une conférence de presse qui traite des facteurs de risques, des maladies cardiovasculaires.

S’agissant des maladies cardiovasculaires, le professeur Ahmed Bennis a expliqué qu’un tiers des décès dans le monde est dû à ces maladies (30%). C’est le cas aussi du Maroc. Aujourd’hui dans notre pays les pathologies cardiovasculaires constituent un enjeu épidémiologique et un problème de santé publique majeur. Le ministère de la Santé est conscient de cet enjeu, c’est pourquoi il privilégie différentes approches visant à mieux prévenir et à prendre en charge les pathologies cardiaques.

Suivant les résultats de l’enquête nationale sur les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires, menée par le ministère de la Santé en 2000, plus de 33% de la population sont hypertendus, 29% souffrent d’hyper-cholestérol, plus de 13% sont obèses et près de 7% sont diabétiques (statistiques livrées par un rapport publié en février 2001 par le ministère de la Santé).
Depuis, les chiffres n’ont pas été actualisés. Pour Ahmed Bennis, il est certain que ces chiffres ont largement augmenté depuis. «Le comportement de notre population a changé avec l’avènement de la société de consommation, nous avons de plus en plus de personnes souffrant d’obésité».

Ces chiffres interpellent à plus d’un titre et ne peuvent laisser indifférent. Il y a des choix à faire : ou bien nous changeons de comportements, d’habitudes de vie, tout en privilégiant une alimentation saine et équilibrée, encourager l’activité physique, tout en agissant sur les facteurs de risque (tabac, alcool, diabète, obésité), ou alors nous risquons fort dans quelques années de nous retrouver avec une population de malades difficilement gérables. Un scénario qui donne froid au dos.

D’autant plus que le coût de la prise en charge des pathologies cardiaques n’est pas à la portée de toutes les bourses : une opération à coeur ouvert varie entre 150.000 DH et 200.000 DH , la pose de stents revient à 12.000 DH, et les médicaments sont tout aussi onéreux. Par ailleurs tous les Marocains ne sont pas assurés et ne peuvent de ce fait prétendre à des soins en milieu spécialisés (cliniques de cardiologie, ligue de cardiologie...), c’est dire tous les drames qui se déroulent chaque jour et qui sont inhérents aux facteurs de risques des maladies cardiovasculaires.

Face à cette situation, le mieux que l’on puisse faire, c’est bien entendu d’agir sur les facteurs de risques.

La prévention

Mieux vaut prévenir que guérir, on connaît l’adage. Et il s’applique particulièrement dans le cas des maladies cardiovasculaires. Voici six mesures préventives pour combattre les bourreaux du coeur.

En finir avec la cigarette

Difficile de ne pas en griller une ! Et pourtant dites-vous qu’il y va de votre coeur ! Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer, mais il faut aussi se prémunir pour ne pas replonger ! La cigarette multiplie les risques de maladies cardiovasculaires et apporte, de surcroît, un lot d’inconvénients : mauvaise haleine, jaunissement des dents, dysfonctionnement érectile, respiration courte et dépenses supplémentaires ! Autant de bonnes raisons pour en finir avec le tabac !

Une alimentation saine et équilibrée

Adopter des habitudes alimentaires saines commence dès l’adolescence, voire même dès l’enfance. L’idéal est de favoriser une alimentation sans trop de lipides, de cholestérol et de sodium (sel).
En changeant son mode de nutrition, on peut lutter contre l’excès de cholestérol, le diabète et l’hypertension. Pour ce faire, il faut manger moins gras. On peut privilégier le poisson, les fruits, les légumes, les céréales, les fibres, les sels minéraux ou les aliments ou boissons composés d’antioxydants. Il faut aussi savoir bien choisir les corps gras utilisés pour la préparation des mets tels que les huiles insaturées ¬ huile d’olive ou de soja. Limitez votre consommation de plats trop salés, de fritures, de viande rouge, de jaunes d’oeuf. Proscrivez les aliments sucrés comme les pâtisseries, le chocolat et autres friandises.

Bougez !

N’ayez pas peur de bouger, de marcher, courir, nager ! Déclarez la guerre à la sédentarité ! «Toute activité physique développe le muscle cardiaque» Le sport donne également une réserve de puissance au c¦ur. D’ailleurs, un coeur plus musclé travaille plus longtemps sans défaillance et envoie plus de sang dans l’organisme qu’un coeur sédentaire. Faire un peu de marche deux à trois fois par semaine pendant 30 à 45 minutes vous permet de respirer, de déstresser et de garder la forme par la même occasion.

Débarrassez-vous de l’excès de poids

Le surpoids représente un risque pour le c¦ur. Ainsi, les personnes qui ont des kilos en trop ont plus de risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire. Bien évidemment, cette surcharge pondérale ne disparaîtra pas d’un coup de baguette magique. Trois éléments de base sont primordiaux : avoir une alimentation saine, boire beaucoup d’eau, et faire de l’exercice. Veillez à ce que votre perte de poids se fasse graduellement car les kilos perdus sont si vite retrouvés. Si vous avez des fringales (petites faims), buvez un thé ou un café. Surveillez votre ligne une fois que vous avez atteint votre poids idéal.

Détectez les signes

Chez les hommes, le premier signe de maladie cardiovasculaire est souvent une crise cardiaque (infarctus du myocarde). Elle se traduit généralement par une douleur thoracique, pouvant survenir à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Elle peut parfois être abdominale et s’accompagner d’autres signes pouvant orienter, à tort, vers une autre pathologie. Chez les femmes, les troubles se manifestent différemment. Elles sont plus susceptibles d’éprouver des douleurs ou un vague malaise dans la poitrine, le cou, le dos ou les bras. Il s’agit parfois d’une sensation de serrement, de lourdeur ou de brûlure. Ces douleurs peuvent se manifester de façon intermittente pendant des mois, voire des années. Dans le cas des maladies des valves cardiaques, on peut reconnaître des symptômes plus ou moins marqués en fonction du degré d’évolution tels que l’essoufflement, des palpitations, des malaises et également des pertes de connaissance.

Un suivi médical régulier

Si vous êtes diabétique, que vous souffrez d’hypertension ou de cholestérol, vous êtes évidemment une personne à risque. De ce fait, il est essentiel que vous fassiez des tests régulièrement pour vérifier le taux de ces pathologies. Cela permet non seulement au médecin de les contrôler, mais aussi d’établir une analyse des risques des maladies cardiovasculaires. N’attendez pas d’être gravement malade pour vous faire examiner. Le suivi médical est important. N’oubliez pas de bien respecter vos prescriptions médicales.

Par Abdelaziz Ouardigh

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