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Revue de presse

Santé de la femme : Experts et médecins spécialistes débattent des principales pathologies qui guettent les femmes au Maroc

L'Opinion | Maroc | 08/03/2017

Tanger, la ville du détroit, recevra à l’occasion de la Journée mondiale de la Femme et pour la première fois des experts et des médecins spécialistes qui débattront des principales pathologies de la femme. L’ostéoporose, vieillissement cutané, douleur chez la femme, apports nutritionnels pendant la grossesse, retard de croissance intra-utérin, anémie pendant la grossesse, les troubles addictifs, la dépression en post accouchement, l’anorexie mentale chez l’adolescente, les troubles de libido chez la femme, l’hypertension artérielle et grossesse, les maladies de la thyroïde et la fertilité ainsi que le diabète gestationnel (qui apparaît pendant la grossesse d’une femme), sont autant de thématiques qui vont être débattus par des experts marocains et internationaux, lors de ces journées dédiées à la sante de la femme.

Ces journées scientifiques de sensibilisation sur les pathologies les plus fréquentes chez la femme marocaine est à l’initiative de l’Association Marocaine des Echographistes et l’Agence Beyond.

Une des premières thématiques porte sur l’ostéoporose qui est une affection du squelette. Les signes caractéristiques sont une réduction de la masse osseuse et des modifications de la structure de l’os, qui devient poreux. Pour cette raison, les os s’affaiblissent et se fracturent plus facilement. L’ostéoporose est 2 à 3 fois plus fréquente chez la femme que chez l’homme, en raison de la ménopause. Les fractures liées à l’ostéoporose sont le plus fréquemment : des fractures vertébrales, des fractures du col du fémur et des fractures du poignet.

Autre pathologie lors de ces journées dédiées à la santé de la femme, le vieillissement cutané qui est un phénomène universel et inéluctable qui dépend du capital génétique et du mode de vie de chaque individu. Les organisateurs profitent de cette occasion pour rappeler les 5 causes principales du vieillissement prématuré chez la femme sont : la mauvaise alimentation, la mauvaise gestion du stress, la faible consommation d’antioxydants, une trop forte exposition au soleil et le manque de calcium.

Les femmes sont-elles plus sensibles à la douleur ? Une étude récente vient de confirmer que les femmes sont plus sensibles à certains types de douleur. Des chercheurs ont en effet montré que le nombre de récepteurs de la peau du visage est deux fois plus élevé chez les femmes que chez les hommes (34 récepteurs par cm2 contre 17 en moyenne chez les hommes). Cette découverte semble indiquer que le seuil de sensibilité à la douleur est plus bas chez les femmes, ce qui impliquerait une attention accrue dans la prise en charge des douleurs postopératoires. La différence de sensibilité à la douleur entre hommes et femmes pourrait justifier la mise en place de protocoles différents, soit au moment de l’acte chirurgical, soit après l’opération, pour soulager les douleurs ressenties.

Quels sont les principaux apports nutritionnels pendant la grossesse ? Question à laquelle va répondre la rencontre de Tanger sur la santé de la femme. Pendant la grossesse, l’alimentation est primordiale : les besoins sont accrus et il est indispensable d’éviter les carences. Le point sur les bonnes pratiques alimentaires pour aider bébé à se construire...Le choix des aliments pendant la grossesse est essentiel. Les besoins de la mère sont variés, à la fois pour un bon déroulement de la grossesse et un développement sans problème du bébé. La devise qui doit primer pendant la grossesse est : ne pas manger pour deux, mais manger deux fois mieux ! Manger 3 repas égaux par jour, des besoins en énergie plus importants, les apports en protéines, privilégier les sucres lents, les acides gras essentiels indispensables au fœtus, le calcium protège des crises d’éclampsie, des suppléments en vitamines B9 et D et de gros besoins en fer pendant la grossesse.

Pour la problématique du retard de croissance intra-utérin. Lorsqu’un fœtus a une taille insuffisante pour son âge gestationnel, on parle de retard de croissance intra-utérin (RCIU) ou hypotrophie fœtale. Très souvent à l’origine de la prématurité sévère, le retard de croissance intra-utérin est une pathologie complexe.

Par ailleurs, si une anémie due à une carence en fer peut se développer dès le début de la grossesse, elle survient généralement aux alentours de la vingtième semaine de grossesse. En effet, au deuxième trimestre de grossesse, les besoins en fer de la future maman augmentent beaucoup (de 20 à 50 mgr par jour), car son bébé puise dans ses réserves de fer pour se développer. De plus, le volume sanguin maternel augmente, donc il faut plus de fer pour fabriquer les globules rouges. D’où un risque de carence plus élevé. Il y a le risque d’accouchements prématurés ou encore ralentir la prise de poids in utero de bébé. Mieux vaut donc prévenir que guérir !

Sur un autre plan, l’incompatibilité fœto-maternelle qui résulte d’une différence entre les antigènes des éléments figurés du sang d’une mère et de son fœtus susceptible d’entraîner la formation d’anticorps chez la mère et le décès du fœtus. Comment éviter qu’un évènement heureux tel la grossesse et l’accouchement d’un bébé, ne se transforme en un drame à cause de cette pathologie, les journées de Tanger, dédiées à la santé de la femme, ont apporter les réponses adéquates.

Alcoolisme, toxicomanie, tabagisme et addictions comportementales (ex : jeu, internet). Les substances psychoactives à risque de dépendance (alcool, tabac, drogues, etc.), n’épargnent pas la femme marocaine. Quel est la réalité dans notre pays ?, un éclairage lors de la journée de la santé sur la femme les 10 et 11 mars 2017 à Tanger.

La période du post-partum s’étend de la fin de l’accouchement jusqu’au retour des couches, c’est-à-dire les premières règles après la grossesse. C’est une période de nouveaux bouleversements à la fois psychiques et familiaux (période clef pour la mise en place de la relation mère-enfant, de la découverte du nouveau-né, de mutations familiales), mais aussi physique avec la perte brutale des repères physiologiques et anatomiques liés à la grossesse. Le post-partum est donc une période à risque de difficultés, parfois de complications, liées aux bouleversements de tous les repères d’une femme en particulier lorsqu’il s’agit d’un premier enfant, et qui mérite pour ces raisons un suivi et une attention particulière. Rendez-vous à Tanger pour mieux sensibiliser sur cette période critique de la femme.

La dépression du post-partum (DPP) fait partie du spectre des troubles dépressifs pouvant faire suite à une grossesse. Il est important de la dépister dès que possible étant donné les conséquences négatives non négligeables potentielles pour la mère, l’enfant et l’entourage. Dans certains cas, la DPP peut évoluer en psychose du post-partum, qui est une urgence psychiatrique.

Plus de 75% des personnes anorexiques développeraient ce trouble à l’adolescence. L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire qui touche 1 à 2 % des femmes. Cette pathologie concerne essentiellement les filles de 12 à 20 ans, mais peut apparaître dès l’âge de 9 ou 10 ans. Et le désir de minceur peut entraîner d’autres comportements : crises de boulimie, usage de laxatifs et de diurétiques, vomissements... D’autres troubles, d’ordre psychologique, peuvent survenir : anxiété, dépression, repli sur soi, dépendances aux drogues ou à l’alcool et même des tendances suicidaires.
Principales formes de dysfonction sexuelle chez la femme. Baisse du désir. Le désir sexuel fluctue au cours de la vie. C’est tout à fait normal puisqu’il est un phénomène hautement complexe. Une baisse prolongée du désir sexuel peut avoir une incidence sur la psyché et l’estime de soi, et mettre les relations conjugales à rude épreuve. L’intensité du désir dépend grandement de la qualité de la relation de couple, de la santé physique, de la disposition d’esprit ou encore des événements qui jalonnent la vie (une grossesse, un deuil, etc.). Difficulté ou incapacité à atteindre l’orgasme. Bien qu’elles aient un désir sexuel normal et qu’elles aient un plaisir satisfaisant à la stimulation sexuelle, certaines femmes atteignent difficilement l’orgasme ou n’y parviennent pas. Douleurs coïtales. Certaines femmes ressentent des douleurs durant le coït (pénétration) ou après celui-ci, que ce soit au vagin, au clitoris ou aux lèvres.

10 % des femmes enceintes présentent au cours de la grossesse des chiffres tensionnels supérieurs à 14/9. Toutes doivent bénéficier d’une étroite surveillance.

Quand une femme ne parvient pas à être enceinte, il faut penser à regarder le fonctionnement de sa glande thyroïde et de celle de son mari. Un réflexe que n’ont pas encore tous les médecins. Ce qu’il faut connaître pour aller plus loin. Etant donné que les maladies de la thyroïde sont des troubles endocriniens fréquents chez les femmes en âge de procréer, la première chose à faire, en cas de difficultés à être enceinte, est de faire un bilan thyroïdien, surtout si vous avez des antécédents familiaux de maladie thyroïdienne.

Enfin, le diabète gestationnel. Le diabète gestationnel est un diabète qui apparaît au cours de la grossesse. Source de complications pour la future maman comme pour le futur bébé, il doit être étroitement surveillé. Le nombre des femmes touchées par ce diabète augmente un peu partout dans le monde. On considère que 5% à 6% des femmes enceintes sont concernées. Les femmes âgées de plus de 35-40 ans sont plus exposées au diabète gestationnel.

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