La couverture médicale au Maroc est sur la voie de la généralisation. En effet, le directeur général de l’Agence nationale de l’assurance maladie, Jilali Hazim a assuré que le pays a fait le choix d’atteindre cette universalité d’ici 2025 pour les catégories actives, par l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) ainsi que par le Régime de l’assistance médicale (Ramed) pour les catégories non actives.

Fatine CHERKAOUI 001Dans le domaine de la cancérologie et de la radiothérapie, il y’a également des innovations de taille dans le royaume. La tomothérapie est une nouvelle méthode de radiothérapie qui garanti au patient un meilleur ciblage du tissus cancéreux à irradier tout en réduisant les risques d’irradiation des organes sains à proximité fait son entrée au Maroc. Ce nouveau système innovant, plus précis et plus rapide à été introduit par une clinique à Casablanca et permettra d’offrir des traitements de radiothérapie à un éventail plus page de cas de cancer de façon efficace.

De plus ce 4 février fut la journée mondiale du cancer. Au Maroc, pays où 40 000 nouveaux cas sont diagnostiqués annuellement, le principal challenge est le dépistage précoce. Le dépistage à un stade précoce est la meilleure arme contre cette maladie. Le programme sanitaire de dépistage au niveau national a vu la construction de petits centres de diagnostique des cancers les plus fréquents. Grace aux efforts effectués dans le royaume depuis 2005, notamment avec la création de la Fondation Lalla Salma de lutte contre le cancer, les malades, dépistés tardivement auparavant, sont diagnostiqués beaucoup plus tôt. Le dépistage et le diagnostique sont de plus gratuits tant que le citoyen dispose d’une carte RAMED. Le ministère de la santé, la fondation Lalla Salma ainsi que les CHUs fournissent annuellement des efforts et des financements pour les médicaments et les accélérateurs de particules nécessaires à la chimiothérapie.

A Rabat, le Laboratoire National du contrôle des médicaments s’est vu être l’un des premiers qualifiés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ainsi que certifié ISO par la Direction européenne de la qualité du médicament et des soins de santé jusqu’à la date de renouvellement de ces qualifications en juin 2018.

Cette qualification du Laboratoire National permettant l’export des médicaments marocains à l’échelle continentale et européenne s’est vue enchevêtrée dans une polémique. Cette dernière regarde la question suivante : le Maroc peut-il exporter ses médicaments en Afrique ? En effet, cette polémique éclate après l’annonce « choc » de Rachid Ninni, chroniqueur er directeur du quotidien Al Akhbar. Il indique que le Laboratoire National du contrôle des médicaments s’est vu retirer son accréditation d’homologation des médicaments destinés à l’export. Cette information, d’apparence crédible, sous entendant que le Maroc n’aurai plus accès ni au marché Africain, ni au marché européen des médicaments s’est vue démentie catégoriquement à travers un communiqué du ministère de la santé.

Coté tabagisme, le Maroc est un des plus mauvais élèves de la région, les fumeurs représentant 32% de la population adulte de sexe masculin. De ce fait, le ministère de la santé a décidé de mettre en place une campagne de sensibilisation dans les collèges et lycées pour empêcher « la première cigarette » chez les plus jeunes.

Des nouveautés du côté chirurgical également : une technique de pointe ayant pour but de traiter les pathologies liées aux articulations à vu le jour au Maroc. Ces nouvelles techniques et technologies de l’arthroscopie ont été traitées en profondeur le 3 et 4 février lors du 11ème congrès de la Société marocaine d’arthroscopie.

Fatine CHERKAOUI