La Société marocaine d’anesthésie et de réanimation organise son 30e Congrès national du 26 au 28 janvier à Marrakech. L’occasion de réunir des spécialistes marocains et leurs confrères du monde entier pour débattre des dernières conférences d’actualisation aussi bien en anesthésie qu’en réanimation.

L’anesthésiste-réanimateur est le collaborateur privilégié d’un grand nombre de spécialistes. Il joue un rôle de premier plan en veillant à la sécurité des patients avant, pendant et après les interventions chirurgicales. Comme d’autres métiers, celui-ci est en constante évolution, ce qui amène les spécialistes à se mettre régulièrement à jour.

Dans ce sens, la Société marocaine d’anesthésie et de réanimation (SMAR) organise son 30e Congrès national du 26 au 28 janvier à Marrakech. Une façon pour les participants d’aborder les problématiques et les pistes d’améliorations de la réanimation au Maroc, comme les solutions existantes pour réduire les coûts en santé. De même, seront présentés au cours de ces journées les meilleurs articles scientifiques de l’année 2016, aussi bien en réanimation qu’en anesthésie. Un focus sera fait également sur les nouveautés en médecine d’urgence. Enfin, des conférences plénières, des symposiums, des ateliers pratiques ainsi que des simulations sur des mannequins feront partie du programme. À noter que ce 30e Congrès d’anesthésie-réanimation sera marqué par l’organisation du premier Morocco Anesthesis Simulation CUP. À cette occasion, le professeur El Adib Ahmed Rhassane, président de la SMAR, a tenu à rappeler que le Maroc a été un des premiers pays africains, avec le Nigeria, à avoir signé la Déclaration d’Helsinki pour la sécurité des patients en anesthésie, en présence de sociétés savantes maghrébines et africaines, ainsi que du président de la Fédération mondiale des sociétés d’anesthésie et de représentants de la Société européenne d’anesthésie.

D’ailleurs et selon les orientations de cette déclaration, plusieurs comités scientifiques relevant de la société marocaine d’anesthésie réanimation, ont travaillé d’arrache-pied pour l’actualisation des recommandations relatives à la pratique de l’anesthésie au Maroc. Car, comme dans le reste du monde, la réanimation dans notre pays a connu un grand essor. Et la nouveauté, la complexité et les risques des techniques utilisées, autant que la gravité des malades pris en charge, imposent une organisation spécifique et autonome, centrée sur la multidisciplinarité, le travail en équipe et une permanence médicale au chevet du patient. Les recommandations et les normes, validés et publiés par la Société marocaine d’anesthésie-réanimation visent à fournir un guide aux professionnels, à leurs associations, aux administrateurs d’établissements hospitaliers, aux instances d’assurance et de recouvrement, aux instances gouvernementales pour améliorer et maintenir la qualité et la sécurité des soins des patients.

Priscilla Maingre