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Revue de presse

Accouchement : la césarienne perçue par les femmes comme plus sûre

Le matin | Maroc | 08/01/2017

Nombre de femmes décident aujourd’hui d’accoucher par césarienne. « Plus sûr », « plus rassurant », « récupération plus rapide », « moins douloureux » sont les principaux arguments avancés par ces dernières, hormis le fait que l’intervention soit en partie remboursée... Cependant, l’acte comporte des risques bien réels, surtout si l’on opte pour ce moyen alors que l’accouchement par voie basse est possible.

Au Maroc, accoucher par césarienne est une pratique très répandue. Selon les derniers chiffres avancés, plus de 6 femmes sur 10 accouchent de cette façon ! Hormis les considérations financières, le recours à la césarienne s’est imposé en raison de l’avancement de l’âge maternel résultant du mariage tardif. Et aussi parce que les femmes refusent de plus en plus l’épisiotomie et la péridurale. En même temps, elles choisissent cette alternative en raison de la commodité de la programmation de l’accouchement vu qu’elles sont de plus en plus actives et très regardantes sur les considérations de temps. De même, l’acte chirurgical étant remboursé, les intéressées ne se font pas prier.

Cependant, les risques de la césarienne ne sont pas nuls. Il existe des complications. « En Afrique, jusqu’à 20% des femmes ayant une césarienne contractent une infection de la plaie, ce qui compromet leur santé et leur capacité de s’occuper de leurs enfants », indique l’Organisation mondiale de la santé. Chez les bébés, la probabilité d'être hospitalisé à la naissance est doublée en cas de césarienne, principalement pour détresse respiratoire. En grandissant, ces enfants souffrent davantage de pathologies chroniques comme l'asthme, le diabète de type 1 ou l'obésité. Les chercheurs supputent que les germes vaginaux de la mère, auxquels le fœtus est exposé lors d'un accouchement par voie basse, sont bénéfiques au développement de son propre microbiote, contrairement aux germes cutanés qu'il rencontre lors d'une césarienne. Pour la mère, le risque de complications aussi est accru (hémorragie, lésion d'un organe proche de l'utérus, infection...). Il est même démultiplié, car une césarienne conditionne souvent l'issue des grossesses suivantes, les obstétriciens étant réticents à faire accoucher par voie basse une femme dont l'utérus porte une cicatrice...

Paradoxalement, la césarienne est largement perçue comme plus sûre qu'un accouchement physiologique. On véhicule l'image idéalisée d'une naissance sans risque pour l'enfant, où la mère conservera un corps parfait, préservera son vagin et son périnée, et n'aura pour finir qu'une petite cicatrice blanche. Certaines femmes tiennent à avoir une césarienne parce qu'elles ont peur d'accoucher physiologiquement, alors qu'une information de qualité suffit à lever cette appréhension.

Mâcher du chewing-gum pour mieux récupérer

Les auteurs d’une revue de littérature conseillent de mâcher des chewing-gums pour réactiver plus vite le système digestif mis à mal par une césarienne. Ceci réduirait l’inconfort des patientes et le risque d’effets secondaires potentiellement graves. La mastication de la gomme donne à l’organisme l’illusion de manger, ce qui remet rapidement le système digestif en marche. Des chercheurs brésiliens se sont penchés sur les études portant spécifiquement sur les femmes ayant accouché par césarienne. Dix-sept études ont été menées dans 9 pays et ont concerné 3149 femmes. Les unes ont mâché des chewing-gums, tandis que les autres ont reçu les soins habituels délivrés aux césarisées. Selon les auteurs, les femmes ayant mâché des chewing-gums ont eu leur première flatulence en moyenne 7 heures plus tôt que les autres. Le risque d’avoir un iléus était pour elles 60% moins important, et elles avaient déféqué neuf heures plus tôt.

Priscilla Maingre

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