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Revue de presse

Contre le cancer, quels progrès ont été réalisés ces dernières décennies et quels sont les défis de l’avenir ?

Santé 21 | Maroc | 31/12/2016

En 2016, On meurt moins du cancer essentiellement dans les pays avancés, qui disposent des meilleures technologies et des derniers médicaments innovants. Au Maroc, par rapport à il y a 30 ans, on compte moins de décès aussi bien chez les hommes que chez la femme. Par contre, la maladie diminue moins chez les femmes chez qui la consommation de tabac a augmenté et qui meurent donc davantage du cancer du poumon. Autre fait important, le nombre de personnes touchées par le cancer est par contre plus important. Trois éléments expliquent cette augmentation.

En premier lieu, le vieillissement de la population : l’âge est le facteur de risque le plus important du cancer. L’augmentation de la population ensuite, ce qui accroît le nombre total de cancers dans le pays. Les progrès de la médecine contre le cancer participent aussi à cet accroissement car ils réduisent la mortalité de la maladie et prolongent la vie des malades.

En 2016, dans le traitement du cancer, deux grandes tendances changent fondamentalement. D’une part, des thérapies ciblées qui visent le cœur des tumeurs, permises grâce à notre meilleure compréhension de la biologie du cancer aujourd’hui. En quinze ans, une cinquantaine de médicaments fonctionnant selon ce principe ont été développés. D’autre part, l’immunothérapie, qui consiste à stimuler les défenses naturelles du corps pour les orienter contre le cancer.

Depuis cinq ans, elle révolutionne le traitement de certaines tumeurs. Ces deux techniques ont permis d’améliorer le pronostic des cancers du sein, des ganglions, du rein, de la prostate et du mélanome.
Mais malgré ces succès, le front de la recherche n’avance pas uniformément et il y a des patients pour lesquels ces technologies n’amènent pas de bénéfices aujourd’hui. Cela peut être très difficile à accepter pour eux ainsi que pour leurs proches. Oui, les progrès thérapeutiques sont donc importants. Mais contrairement à ce qu’affirment parfois certains, on ne va pas vaincre totalement le cancer dans les dix prochaines années.

En 2016, les diagnostics sont beaucoup plus précis qu’il y a vingt ans, notamment en raison des progrès considérables dans les techniques d’imagerie, d’anesthésie, de radiothérapie ou la radiologie interventionnelle et la chirurgie. La manière d’organiser les soins autour du patient a changé. Désormais, oncologues, chirurgiens, radiologues, pathologistes, forment un réseau de compétences autour du patient. C’est une grande avancée qui améliore les pronostics.

2016, les progrès dans la compréhension de la maladie et dans les techniques d’examen font que demain un cancer du poumon se distinguera d’un autre selon des centaines de paramètres moléculaires. Intégrer ces quantités colossales de données dans notre pratique clinique est un défi majeur. La force de plusieurs centres de cancérologie au Maroc, c’est la multidisciplinarité avant la prise en charge de toute décision thérapeutique. Cela se passe par l’organisation régulière de réunions de concertation ouvertes à toutes les spécialistes liées à la cancérologie aux oncologues installés..

En 2016, Il y a aujourd’hui au Maroc, et il faut s’en féliciter, des personnes qui vivent depuis dix, quinze, vingt ans avec le cancer. Elles ont une compétitivité qui fluctue avec le temps, mais bien des choses à apporter professionnellement : la société doit pouvoir leur faire une place. Placer à l’Assurance invalidité quelqu’un qui vient de survivre à un cancer, c’est la pire chose qu’il puisse lui arriver. Il en va de même pour les prêts, les assurances qui peuvent être interdits à ces personnes alors que, guéries, elles ont presque la même espérance de vie que la population générale ! Ces difficultés peuvent former un mur devant les patients qui conduit parfois à de terribles dépressions. Il faut une prise de conscience, une réflexion : l’organisation de notre société doit s’adapter aux progrès dans le traitement du cancer et à l’impact qu’ils ont sur les patients. C’est un long combat qui doit être mené par les médecins, les psychologues, les sociologues ainsi que les politiciens.

Dr Anwar CHERKAOUI

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