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Revue de presse

Une femme sur dix au Maroc a un cancer du sein

L'Opinion | Maroc | 03/02/2007

Le cancer du sein est une maladie qui affecte près d’une femme sur dix au Maroc. Les statistiques de l’institut National d’Oncologie (INO) Sidi Mohamed Ben Abdellah à Rabat pour l’année 2004, font état de quelque 1.054 cas de cancers de sein recensés sur un nombre global de 5.100 cas de cancers, soit plus de 20 %. Le nombre de patientes ne cesse d’augmenter car ce cancer est classé parmi les premières pathologies cancéreuses décelées au Maroc et également dans de nombreux autres pays.

Selon l’OMS, plus d’un million de nouveaux cas sont enregistrés chaque année dans le monde et cette maladie est actuellement la première cause de mortalité par cancer chez les femmes âgées entre 40 et 59 ans.
A titre d’exemple, de 1985 à décembre 2002, le nombre de cas enregistrés est passé de 417 à 987, selon le service d’épidémiologie de l’INO. Ces chiffres inquiétants témoignent des souffrances endurées par les femmes marocaines atteintes et leurs proches car l’impact des dégâts causés par la maladie sur le plan affectif, psychologique, social, familial et individuel est énorme. Le traitement de ce cancer, le plus fréquent chez la femme, doit reposer sur un diagnostic précoce augmentant ainsi les chances de guérison et améliorant de ce fait les résultats souhaités tout en conservant le sein.

Ce cancer, une tumeur maligne a la capacité d’envahir le sein, les ganglions et donner lieu à des métastases au niveau d’organes lointains comme le foie, le poumon, l’os et le cerveau ».

Les facteurs qui participent à l’apparition de cette maladie chez certains sujets sont multiples et variés : l’hérédité, les anomalies génétiques (BRCA 1 et BRCA 2), les facteurs hormonaux, l’hyperplasie atypique, la puberté précoce, la ménopause tardive, l’absence d’allaitement, l’obésité, l’exposition prolongée aux oestrogènes et d’autres facteurs qui diffèrent d’une population à l’autre.

Ils résultent aussi des modes de vie et des prédispositions génétiques propres à chaque individu. Généralement, la patiente perçoit une grosseur ou un nodule au niveau du sein. Ce nodule qui augmente progressivement de taille est indolore, ce qui rassure faussement la patiente.

Parfois des modifications cutanées ou un écoulement mamellonnaire sanglants inaugurent la scène clinique.
La découverte de métastases peut être le premier signe révélant l’existence d’un cancer du sein. Le diagnostic de la maladie, poursuit le chirurgien, repose sur le tripier clinique, mammographie et biopsie ou cytoponction. Le type de loin le plus fréquent du cancer du sein est le « carcinome canalaire infiltrant ».

La chirurgie comme traitement de base

Le traitement de la maladie fait appel à des soins multidisciplinaires et associe trois thérapies : la chirurgie, la radiothérapie et le traitement médical (la chimiothérapie et l’hormonothérapie).
Il faut préciser que les thérapies ciblées (trastuzumab), donnent actuellement de bons résultats. Toutefois, la chirurgie reste le traitement de base du cancer du sein. Les techniques d’intervention ont évolué ces dernières années d’une manière significative afin d’éviter les séquelles esthétiques, psychologiques et fonctionnelles de la chirurgie ancienne (ablation du sein). Actuellement, la chirurgie conservatrice et la reconstruction mammaire permettent de faire adhérer les patientes au traitement.

Pour lutter contre cette maladie, chaque femme doit se prendre en charge elle-même en pratiquant l’auto-examen de ses seins une fois par mois, après les règles, savoir détecter toute anomalie et en alerter son médecin. C’est un geste que toutes les femmes doivent effectuer pour lutter efficacement contre la maladie dès ses premières apparitions.

Le recours à la mammographie à partir de 40 ans devra être généralisé au Maroc comme c’est le cas dans plusieurs pays européens. L’ampleur de cette maladie interpelle les pouvoirs publics et la société civile pour mettre sur pied un ou plusieurs plans d’action spécifiques, tant au niveau national que régional, avec la contribution de toutes les parties concernées. Ces plans, à court, moyen et long terme, définiront les mesures, cibleront les populations concernées et détermineront les interventions adéquates pour faire face à cette maladie et atténuer ses répercussions qui affectent les femmes, mais aussi les hommes.

En effet, selon des spécialistes marocains, 5 % des personnes atteintes du cancer du sein au Maroc sont des hommes.
Lutter contre la maladie relève essentiellement d’une démarche collective axée sur la sensibilisation et l’information continue des personnes ciblées. Il serait préférable de sensibiliser surtout les femmes vivant dans les zones les plus reculées et les catégories sociales défavorisées qui ont un accès difficile aux soins.

L’implication de la société civile est donc fortement recommandée, car le ministère de la santé ne peut, à lui seul, mener ce travail intensif de proximité que doivent entreprendre les associations parallèlement aux efforts que l’Etat déploie pour assurer des soins de qualité aux patientes.

Les associations dotées de moyens financiers sont invitées à s’investir encore plus dans ce domaine fondamentalement social pour alléger les coûts onéreux des traitements en faveur des populations démunies, assurer l ?hébergement et encadrer, sur le plan psychologique, les patientes et leurs proches.

La politique de création de centres régionaux d’oncologie à travers le territoire national doit être soutenue et généralisée. Mais, elle reste tributaire des moyens humains, techniques et financiers à mettre à la disposition de ces unités régionales.
Actuellement, le personnel médical, infirmier, technique et administratif de l’INO de Rabat est submergé et accomplit quotidiennement un travail titanesque pour orienter, prendre en charge et assurer le suivi des nombreux malades qui affluent de tout le Maroc.

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