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Le matin | Maroc | 01/02/2007
Quel bilan faites-vous aujourd'hui, près d'une année après l'ouverture du premier centre public de cardiologie ?
C'est un bilan très positif. D'abord au niveau des soins, nous avons trois services hospitaliers (hommes, femmes et enfants), nous avons une unité de soins intensifs, nous avons commencé la dilatation coronaire (ndlr : en cas d'infarctus du myocarde), la mise en place de pacemakers, et nous avons un service de chirurgie cardiovasculaire où se déroulent des opérations à cœur ouvert, un hôpital de jour pour l'insuffisance cardiaque, avec des traitements en ambulatoire.
Au niveau de la formation continue, trois missions ont été organisées sur la dilatation mitrale, la coronographie et l'hôpital de jour de l'insuffisance cardiaque.
De même sur le plan de la recherche, à travers la publication
de plusieurs travaux. Je parlerai également d'un projet d'équipement
au gré d'une enveloppe de 14 millions de DH provenant du Conseil de la
région.
Du nouveau matériel sera installé au niveau de l'unité
de soins intensifs.
Bref, nous sommes optimistes pour l'avenir et l'objectif est de faire de ce centre, dans 4 ou 5 ans, un centre d'excellence au niveau maghrébin, africain et, pourquoi pas, international.
Vu que c'est le seul centre public de cardiologie, il doit être sollicité beaucoup plus que ne le permettent les moyens…
Nous défendons une chose : il ne faut pas centraliser la cardiologie,
car le nombre de cardiologues est insuffisant pour éponger toute la population,
nous sommes à 15 cardiologues pour un million d'habitants, et il faut
impérativement décentraliser la cardiologie à travers des
centres d'excellence à Marrakech, Fès, Tanger, Oujda…
Aujourd'hui, nous sommes quelque 500 cardiologues dans tout le royaume et il
faut qu'à l'horizon 2010, on en ait formé au moins un millier,
pour les répartir dans tout le pays et leur donner les moyens de bien
travailler.
Qu'en est-il des effectifs dont vous disposez ?
J'estime que c'est suffisant. Nous avons adopté une politique d'ouverture.
Aujourd'hui, nous avons huit cardiologues en formation à l'étranger, pour apprendre de nouvelles techniques et les appliquer au Maroc. Je pense que nous sommes dans une logique où nous misons beaucoup sur le capital humain et, parallèlement, les nouvelles technologies qui seront mises à disposition du centre vont être accompagnées par la formation du personnel.
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