Parmi les avancées figurent des vaccins destinés à prévenir le cancer du col de l'utérus, le zona, les gastro-entérites à rotavirus des nourrissons.
Quinze molécules, dont 5 nouveaux produits et dix bénéficiant d'une nouvelle indication, apportent une amélioration (de majeure à mineure) dans le traitement de cancers (sein, estomac, rein, bronches, tête et cou, cerveau, leucémie, lymphomes...).

Le rituximab (nom commercial : Mabthera, laboratoire Roche), un anticorps monoclonal utilisé en renfort de la chimiothérapie en cas de lymphomes folliculaires, a été également cité au Palmarès 2006 de la revue Prescrire, indépendante et sans publicité.
Soulignant la "percée des anticorps monoclonaux", Catherine Lassale, directeur des affaires scientifiques du Leem, a relevé qu'il avait «fallu presque 30 ans pour que cette classe de médicament soit reconnue comme une grande avancée». Ces médicaments ciblés visent à bloquer le fonctionnement de récepteurs cellulaires spécifiques.

Cinq médicaments représentent, selon le Leem, une avancée pour les maladies rares (maladie de Pompe, maladie de Maroteaux-Lamy, hypertension artérielle pulmonaire...) concernant chacune moins d'une personne sur 2.000 en Europe.
Ainsi, année après année, les contributions des entreprises du médicament au progrès thérapeutique ont bouleversé le pronostic de maladies majeures, telles que l'infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux, de nombreux cancers, les infections bactériennes mais aussi virales, y compris le SIDA, l'asthme, le diabète, l'hypercholestérolémie, les affections rhumatismales invalidantes, certaines atteintes neurologiques (Parkinson) et les maladies psychiatriques, y compris la schizophrénie.

La prise en charge de ces maladies est un continium, qui implique l'amélioration des méthodes de diagnostiques, des techniques d'imagerie, de chirurgie, de réanimation, mais la part du médicament reste essentielle, y compris dans la mise en oeuvre de ces techniques médicales.

Comme l’a rappelé Christian Lajoux, Président du Leem, «le médicament est bel et bien le pivot du progrès thérapeutique et la mission des entreprises du médicament est d'imaginer et de développer des solutions pour des affections jusqu'alors sans traitement approprié et de perfectionner les voies thérapeutiques déjà éprouvées, pour davantage d'efficacité et de sécurité au service des malades».

Rappelons que les entreprises du médicament sont 300 à opérer en France. Elles emploient près de 100000 personnes, créent 550 emplois nouveaux par an. Elles investissent chaque année environ 3,9 milliards d'euros dans la recherche de nouveaux médicaments.
Les entreprises représentées par le Leem réalisent 98,7% de l'activité du médicament en France.