La plupart sont issus de milieux très défavorisés, sans couverture sociale et ne peuvent subvenir aux dépenses inhérentes aux soins. Les insuffisants rénaux requièrent deux à trois traitements par semaine. Les patients ne paient que 50 DH/séance au lieu de 380 DH. Les médicaments sont, quant à eux, fournis gratuitement. Parallèlement, la liste d’attente ne cesse de grossir en espérant qu’une place soit «libérée». Le problème de l’insuffisance rénale est de plus en plus fréquent et socialement lourd de conséquences pour les familles nécessiteuses. «Et le plus dur est de trouver des fonds de fonctionnement pour l’achat de kits et pour les frais d’entretien des machines», déplore le président.

Le centre fonctionne grâce aux financements assurés annuellement par le conseil de la région à hauteur de 500.000 DH. Et à raison de 300.000 DH par la commune urbaine. Le soutien de bienfaiteurs est également déterminant pour subvenir aux besoins médicaux des malades, est-il précisé.

En perspective également, la mise en place d’un autre centre d’hémodialyse à l’hôpital Lalla Hasna à Youssoufia. L’objectif est d’éviter le déplacement des malades vers Safi.

Mohamed Ramdani