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Revue de presse

L'OMS publie de nouvelles recommandations pour prévenir les infections au bloc opératoire

Le matin | Maroc | 09/11/2016

Les infections sur site opératoire sont dues à des bactéries qui s’introduisent au cours des incisions faites pendant l’intervention. Chaque année, elles menacent la vie de millions de patients et contribuent à la propagation de la résistance aux antibiotiques.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de publier une série de recommandations pour prévenir les infections sur le site opératoire. Il s’agit plus concrètement d’une liste de 29 recommandations (13 à appliquer avant l’intervention et 16 pendant et après l’acte chirurgical) réalisée par 20 des plus éminents experts mondiaux et basée sur 26 études les plus récentes.

Ces recommandations sont conçues pour lutter contre la charge croissante des infections liées aux soins de santé qui pèse à la fois sur les patients et les systèmes de santé dans le monde entier.

En effet, les infections sur site opératoire sont dues à des bactéries qui s’introduisent au cours des incisions faites pendant l’intervention. Chaque année, elles menacent la vie de millions de patients et contribuent à la propagation de la résistance aux antibiotiques. « Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, 11% des patients opérés sont infectés au cours de l’intervention. En Afrique, jusqu’à 20% des femmes ayant une césarienne contractent une infection de la plaie, ce qui compromet leur santé et leur capacité de s’occuper de leurs enfants », indique l’OMS. À noter qu’au Maroc, cette pratique est la plus répandue. Selon les derniers chiffres avancés, plus de 6 femmes sur 10 accouchent par césarienne ! Selon l’OMS rien, sur le plan médical, ne saurait justifier de dépasser un taux de naissances par césarienne de 10 à 15%. Le Maroc dépasse la Chine (50%) et, de loin, l’ensemble des pays européens (14 à 35%). Par exemple, avec pas plus de 21% en France, le recours à cette opération est considéré comme relativement élevé et fait déjà suspecter des abus.

« Personne ne devrait tomber malade en allant consulter ou en recevant des soins », a déclaré le Dr Marie-Paule Kieny, sous-directrice générale à l’OMS pour Systèmes de santé et innovation. « Tôt ou tard, nombre d’entre nous devront se faire opérer, mais personne ne souhaite contracter une infection sur le billard », a déclaré pour sa part le Dr Ed Kelley, directeur à l’OMS du département Prestation de services et sécurité. « Nous recommandons aussi aux patients se préparant pour une opération de demander à leur chirurgien s’il applique les conseils de l’OMS », poursuit la même source.

Ces conseils vont de simples précautions, comme s’assurer que les patients se baignent ou prennent une douche avant l’opération (sans rasage !), ou décrire le meilleur moyen de se laver les mains pour les équipes chirurgicales, à des orientations sur les désinfectants à employer avant les incisions et les sutures à faire, ou encore les antibiotiques à utiliser en prévention.

À ce sujet, l’OMS recommande de n’utiliser les antibiotiques pour la prévention des infections qu’avant et pendant l’opération, et pas après comme c’est souvent le cas.

Une mesure cruciale pour arrêter la propagation de la résistance aux antimicrobiens. En effet, la résistance aux antibiotiques compromet les succès de la médecine moderne. Sans antibiotiques efficaces pour la prévention et le traitement des infections, les transplantations d’organes, la chimiothérapie du cancer et certaines interventions chirurgicales comme les césariennes et la pose de prothèses de hanches deviendront beaucoup plus dangereuses. Cela entraînera une prolongation des hospitalisations, une augmentation des frais médicaux et une hausse de la mortalité.

De nombreuses études montrent que la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures de prévention fait baisser sensiblement les effets nocifs des infections du site opératoire. Une étude pilote dans 4 pays africains a mis en évidence que l’application d’une sélection des nouvelles recommandations pouvait entraîner une baisse de 39% du nombre des infections du site opératoire. S’appuyant sur ces exemples de réussites, l’OMS prépare un guide et un kit pratique qui aideront les autorités nationales et locales à appliquer les recommandations.

Priscilla Maingre

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