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Revue de presse

Cancer du sein : La chirurgie conservatrice reste la meilleure option pour garder sa féminité

Le matin | Maroc | 04/10/2016

Alors qu’une mastectomie oblige le chirurgien à retirer la totalité du sein, la chirurgie mammaire conservatrice permet aux patientes de conserver leur féminité et leur estime de soi. Cependant, au Maroc, peu de spécialistes la pratiquent, souvent par manque de formation.

La 13e édition du Cours franco-maghrébin de sénologie, qui a fait escale à Essaouira le weekend dernier, a été l’occasion pour les participants – des experts internationaux venus de France, d’Italie, d’Angleterre, des États-Unis, ainsi que des cancérologues d’Algérie, de Tunisie, de la Côte d’Ivoire et du Maroc –, de faire le point sur les avancées de la recherche des prédispositions génétiques dans l’identification des déterminants biomoléculaires et leur emploi au quotidien, dans la radiothérapie à l'horizon 2030, mais aussi sur les nouvelles approches pour la conservation de la féminité (chirurgie conservatrice innovante) et de la fertilité des patientes.

A cette occasion, le Dr Faouzi Habib, cofondateur de l’événement, a tenu à alerter le milieu médical sur la stagnation des traitements conservateurs du sein par manque de formation continue des médecins. « Je lance un appel aux chirurgiens et gynécologues pour qu’ils optent pour la chirurgie conservatrice du sein. Malheureusement, les médecins marocains ne font pas beaucoup de traitements conservateurs. Entre les années 1990 et 2000, nous sommes passés de 22% de chirurgies conservatrices du sein à 43%. Mais ce chiffre a stagné en 16 ans, est-ce dû à un manque de formation ? La réponse est oui, car dans la règle, un médecin doit suivre 96 heures de formation par an. Malheureusement, nous sommes très loin de ce chiffre, puisque les médecins ne veulent pas payer leurs formations, ils s’attendent à ce que les laboratoires les prennent en charge. Les laboratoires, à leur tour, deviennent de plus en plus restrictifs en termes de budget et ne veulent plus participer à la formation des médecins », a-t-il indiqué.

Le spécialiste déplore également la faible prise en charge de l’assurance maladie. « Leurs tarifs n’ont pas été revus à la hausse depuis des lustres. Tandis qu’enlever le sein ne prend pas plus de 5 minutes, une chirurgie conservatrice nécessite 6 heures de travail et l’intervention de 5 médecins au bloc. Ce qui explique qu’un staff de 5 spécialistes ne peut pas se permettre d’opérer en 6 heures un acte qui est payé à 800 dirhams par l’assurance maladie », poursuit la même source.

Pour rappel, il existe deux principaux types d'intervention. La chirurgie mammaire conservatrice (tumorectomie, segmentectomie) qui consiste à retirer la tumeur avec une marge de tissus sains qui l'entourent de façon à conserver la plus grande partie du sein. La chirurgie mammaire non conservatrice (mastectomie) consiste, quant à elle, à retirer la totalité du sein, y compris l'aréole et le mamelon. Des études scientifiques ont cherché à savoir ce que les patientes ressentaient après l'un ou l'autre type de chirurgie. Ces études montrent que la plupart des patientes qui ont eu une chirurgie conservatrice sont satisfaites des résultats esthétiques. Elles ont pu préserver leur sein et leur image corporelle et éviter ainsi le recours à une prothèse externe ou à une reconstruction du sein. En revanche, certaines se sentent angoissées à l'idée que le cancer puisse revenir. Les patientes qui ont eu une chirurgie mammaire non conservatrice (ou mastectomie) semblent moins s'inquiéter d'une éventuelle récidive du cancer. Cependant, certaines acceptent difficilement la perte de leur sein, y compris après reconstruction. De manière générale, les patientes acceptent d'autant mieux les avantages et les inconvénients de leur chirurgie qu'elles ont pu participer pleinement à la décision thérapeutique.

Priscilla Maingre

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