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La nouvelle T | Maroc | 27/06/2016
Dans le cadre du renforcement du dispositif national de prévention, détection, évaluation et notification des événements de santé publique d’intérêt national ou international, le département de la Santé avait mené une enquête d’évaluation des capacités nationales, en phase avec le Règlement Sanitaire International. Les résultats de cette évaluation ont été dévoilés le 24 juin à Rabat, à l’occasion d’un séminaire organisé par le ministère de la Santé et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
Cette évaluation a concerné le dispositif national de prévention, de détection et de riposte aux évènements d’origine chimique, biologique et radiologique. L’objectif étant de jauger la capacité de réponse du dispositif mis en place aux urgences en matière de santé publique. Divisée en deux étapes, l’évaluation a duré plusieurs jours. La première a concerné l’autoévaluation. Elle a été dirigé par menée par un groupe de travail national multisectoriel et multidisciplinaire (professionnels du Ministère de la Santé et de l’ensemble des autres secteurs concernés), qui a eu lieu les 7 et 8 juin 2016 à l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP).
La seconde a été effectué par des experts externes. Une équipe de 17 experts de l’OMS, d’autres organisations internationales et de pays pairs (Arabie Saoudite, Egypte, France, Grèce, Tunisie) co-présidée par Mme Karen Sliter, Directrice Régionale au département américain de l’agriculture (USDA-APHIS) pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen Orient et Dr Michel Thieren, Représentant de l’OMS au Pakistan, a travaillé de manière étroite pour évaluer le dispositif marocain.
«Les évaluations finales pour chacun des domaines techniques, y compris les points forts et les faiblesses ainsi que les recommandations, ont fait l’objet d’un consensus entre l’équipe externe d’experts et les autorités marocaines.», explique-t-on au département de la Santé.
L’objectif étant d’identifier les actions prioritaires à mettre en place pour chacun des 19 domaines techniques étudiés. Les points d’entrée, notamment l’aéroport Mohamed V de Casablanca et le Port de Tanger, le programme national de vaccination et la capacité d’activer rapidement la riposte opérationnelle aux urgences, sont autant de points à mettre au crédit du dispositif en place.
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