Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb au Maroc > Revue de presse
Le matin | Maroc | 23/05/2016
Le Centre hospitalier Ibn Sina de Rabat a inauguré, jeudi dernier, sa toute nouvelle « Unité Kangourou ». Ce projet pilote est le premier du genre au Maroc. Il permettra dorénavant d'accueillir les nouveau-nés avec leurs mères, nécessitant des soins dans le cadre d'une pathologie simple ou relevant d’une surveillance postnatale.
La maternité Souissi, établissement spécialisé du Centre hospitalier Ibn Sina (CHIS), a été renforcée, jeudi dernier, par l'inauguration de l’« Unité Kangourou ». Située au septième étage de l'établissement, cette unité servira à prendre en charge une deuxième catégorie de nouveau-nés à risque nécessitant une surveillance de 48 h au minimum. Comme l'explique le CHIS, il pourra s'agir, par exemple, de nouveau-nés de mères diabétiques, de nouveau-nés ayant un faible poids à la naissance, ou au contraire de nouveau-nés dits macrosomes (poids supérieur à 4 kg à la naissance), de nouveau-nés porteurs de malformations, de nouveau-nés de mère porteuse présentant une pathologie à risque périnatale, de mères en situation de vulnérabilité psychologique, ou encore de naissance à risque infectieux pour le nouveau-né asymptomatique. « Ce projet s'inscrit dans le cadre de la stratégie 2012-2016 du ministère de Santé. L'enveloppe budgétaire accordée est de 700.000 dirhams en plus du matériel nécessitant une enveloppe conséquente », indique encore le centre hospitalier.
L’« Unité Kangourou » est sous la responsabilité du professeur S. Amrani, chef de service des urgences de gynécologie-obstétrique, du professeur A. Barkat, chef service de néonatologie et de F. Taleb, infirmière en chef de la salle des naissances. À noter également que la prise en charge médicale de la mère et du nouveau-né sera assurée par des pédiatres et des obstétriciens. Les soins infirmiers seront, eux, assurés par des professionnels formés en soins de néonatologie ainsi que des sages-femmes. Les visites seront autorisées, mais réglementées afin de limiter les risques infectieux. « Ces visites sont limitées à une personne (prioritairement le père) et seulement entre 16 h et 17 h. Les visites des enfants en bas âge sont, elles, interdites », précise le CHIS. Concernant les aménagements à l'intérieur de l'infrastructure, le CHIS indique que l’unité a une capacité litière de 20 lits. Les locaux techniques sont, eux, constitués d'un bureau réservé à l’infirmier en chef, de deux salles de soins, d'une salle de repos, d'une salle d’attente, d'une pharmacie, d'une salle d'allaitement et d'une salle d'archives. « Cette unité est une amie des bébés pour la promotion du lien avec la mère, le père et le nouveau-né, ainsi que pour la promotion de l’allaitement maternel », conclut le CHIS.
Priscilla Maingre
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.