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Le matin | Maroc | 16/05/2016
Afin de mieux informer sur la diversité de l’offre contraceptive et de sensibiliser à l’intérêt de choisir une méthode contraceptive conformément aux dernières recommandations internationales, le Groupe d’Experts Maroco-Européens sur la Contraception (GEMEC) a organisé un atelier de formation au profit des journalistes, jeudi dernier à Casablanca, sur le thème « Contraception. Un choix personnalisé après une information éclairée ». « La disponibilité et l’accessibilité des différentes méthodes contraceptives au Maroc constituent un acquis médico-sanitaire de taille.
En revanche, une politique complète et cohérente en matière de contraception dans notre pays devrait se baser, entre autres, sur une plus large médicalisation sous prescription médicale et inévitablement sur la promotion de ces méthodes contraceptives, et ce, pour une meilleure répartition de leur usage parmi les populations concernées », souligne Houssine Boufettal, président du GEMEC et enseignant-chercheur à la Faculté de médecine de Casablanca. Et d’ajouter : « De là, la multiplication d’actions de formation et d’information au profit de toute personne en charge ou concernée par la contraception est importante, si l’on veut assurer le bien-être des femmes.
Ces actions devraient se focaliser notamment sur le respect de son utilisation rationnelle et de son observance régulière par les utilisateurs et les utilisatrices, tout insistant sur la possibilité d’orienter le choix contraceptif initial à chaque étape de leur vie (arrivée d’un enfant, allaitement, contre-indications médicales...) ». Ainsi, le président du GEMEC a insisté sur l'importance de la consultation avant toute prise de contraception, rappelant que 45% des Marocaines font de l'automédication, ce qui augmente les risques en particulier l'embolie pulmonaire. Par ailleurs, Boufettal a indiqué que pour les femmes qui choisissent la pilule, il est recommandé de commencer par une pilule de deuxième génération, et ne passer à celle de troisième ou quatrième génération qu'en cas de non-adaptation à la première, mais aussi d’opter pour des pilules « mini-dosées » (avec un taux d'estrogène qui ne dépasse pas 30 microgrammes – ug), car les pilules avec 35 ug ne sont pas des contraceptions, mais des traitements.
Hajjar El Haiti
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