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Revue de presse

Les médecins dentistes s’élèvent contre l’exercice illégal de la médecine dentaire : l’Ordre des médecins dentistes juge le projet de loi n° 25-14 « efficient et salvateur »

Libération | Maroc | 14/04/2016

« La pratique illégale de la médecine dentaire par des praticiens qui ne disposent ni des connaissances scientifiques requises ni des techniques professionnelles réglementées constitue une menace grave et sérieuse sur la santé des citoyens », n’a de cesse alerté l’Ordre national des médecins dentistes.

Après avoir maintes fois tiré la sonnette d’alarme sur le danger des pratiques frauduleuses observées dans ce domaine, l’Ordre a déclaré qu’elle « appuie de manière solennelle et ferme l’adoption par la Chambre des représentants du projet de loi n° 25-14, qui lui a été soumis par le gouvernement ».
A propos, rappelons que ledit projet vise la protection de la pratique légale et réglementée de l’exercice des professions des préparateurs et manipulateurs des produits de santé y compris celle des prothésistes dentaires au Maroc.

Les dentistes professionnels estiment également que « la Chambre des conseillers, qui doit se prononcer à son tour sur ce projet, serait bien inspirée de voter ce texte dans les mêmes termes que la première Chambre ». Et pour cause, la pratique illégale des soins dentaires sévit encore et de manière très dangereuse. Elle fait d’importants « ravages parmi les populations marocaines » et est à l’origine « de handicaps, de maladies graves et de décès parmi nos concitoyens », soulignent les dentistes.

La situation est telle qu’ils estiment qu’« il est d’une extrême importance que les conseillers consacrent la noblesse et la saine pratique de la médecine dentaire, en épousant la vue que l’Ordre national des médecins dentistes et les députés ont de la santé bucco-dentaire. En ce sens, la pratique des prothésistes dentaires passe, nécessairement, par la vigilance et le contrôle de l’exercice de la profession ».

Dans ce cadre, poursuivent-ils, « seule la loi a le pouvoir et la faculté de régenter la profession de prothésiste dentaire, de prévoir le cadre légal de ses pratiques professionnelles et d’en réprimer les déviances frauduleuses et illégales ».

A cet effet, l’Ordre rappelle que la médecine dentaire est une discipline scientifique qui obéit à un triple critère : formation universitaire diplômante, mise à niveau scientifique/technique permanente et respect de la pratique professionnelle légale.

Par conséquent, laisser ce domaine entre les mains de n’importe qui serait tout simplement mettre en danger la société.

Pour s’en convaincre, cette organisation professionnelle rappelle qu’un recensement effectué par le ministère de l’Intérieur établit à 3 300 le nombre de prothésistes-dentaires exerçant illégalement la médecine dentaire au Maroc. Selon les chiffres de ce département, la moitié de ceux-ci (soit 1.790) ne disposerait d’aucune autorisation.

Illustrant davantage la gravité de la situation, les dentistes professionnels renvoie les représentants à une étude élaborée par les facultés de médecine dentaire de Rabat et Casablanca dont les conclusions relèvent de graves dégâts causés par les pratiques illégales de la médecine dentaire.
Selon cette étude, qui couvre 17 villes, 56% des praticiens seraient des mécaniciens dentistes, 10% des arracheurs de dents tandis que 7% seraient des barbiers. L’étude révèle aussi que 26% de ces personnes ont eu les dents cassées après intervention, 15% souffrent d’infections au niveau de la dent arrachée, 7% souffrent d’infections externes et 10% ont eu des saignements.

Plus grave encore, 50% des recensés ignorent les conséquences néfastes de ces pratiques sur leur santé.

Au regard de ces chiffres et des menaces graves qui pèsent sur la santé des citoyens marocains, du fait de ces pratiques illégales, l’Ordre national des médecins dentistes espère que « le texte adopté par la Chambre des représentants acquiert la même adhésion de la part de la Chambre des conseillers, pour qu’enfin le Maroc aille de l’avant dans le domaine de la santé, en garantissant davantage la protection des citoyens marocains des pratiques illégales, frauduleuses et menaçant leur santé et leur vie ».

Président de l’Ordre national des médecins dentistes, Dr Mohammed Jerrar assure que « l'accélération de la promulgation de la loi relative à l'exercice des prothésistes dentaires, la mise en application de la loi sur les dispositifs médicaux ainsi que le renforcement par le contrôle des lieux d'exercice et des centres de formation des prothésistes dentaires ainsi que le renforcement du partenariat public et privé, aideront à mettre fin au phénomène de l'exercice illégal de la profession de la médecine dentaire au Maroc ».

En plus de préciser le rôle et pratiques professionnelles du prothésiste dentaire, ce projet de loi va permettre « de faire les distinctions entre les diverses professions, en levant tout amalgame entre le médecin dentiste, le prothésiste et le reste des intervenants dans le domaine médical », soutient-il.
D’après l’Ordre, la problématique de l’anarchie professionnelle est liée à deux phénomènes. Le premier, historique, a laissé croire que les soins dentaires peuvent être donnés sans expertise, estimant tort que la médecine dentaire étant un luxe dont on peut faire l’économie. Le deuxième phénomène, normatif et réglementaire a permis à des praticiens hors la loi d’inhiber l’exercice légal de la médecine dentaire, en en dénaturant l’identité et les valeurs fondatrices. D’où l’urgence de renforcer l'arsenal juridique.

Alain Bouithy

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