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La nouvelle T | Maroc | 11/04/2016
Le Syndicat National des Médecins du Secteur Libéral (SNSML) n’approuve pas la décision du ministère de la Santé concernant l’éventualité de l’exercice de la médecine par des praticiens étrangers. «Le récent décret 2/15/447 constitue un danger pour la santé des citoyens, suites aux quelles la porte sera grande ouverte pour les médecins étrangers afin d’exercer au Maroc sans équivalence de diplôme ou sans même une formation pour réadaptation afin d’assurer la sécurité des patients », s’indigne le syndicat. Pour rappel, le projet de décret n° 2-15-447 s’inscrit dans le cadre de l’application de la loi n° 131-13 relative à l’exercice de la médecine, et il a été adopté par conseil du gouvernement jeudi 25 février 2016.
Selon le SNSML, cette décision est un enchaînement naturel de la libéralisation du secteur de la sante. Laquelle sera, selon les professionnels du secteur libéral, un désastre pour la santé et la sécurité des citoyens avec des répercussions catastrophiques aussi bien sur les sphères publiques et privées.
Ainsi, la formation syndicale appelle à une mobilisation de la société civile, des syndicats et autres formation politique, pour lutter contre « ce plan visant « la levée de la main » de l’État sur la santé publique ». Une telle perspective pourrait, selon le syndicat, aboutir à une déshumanisation de la profession. « Le ministère de la santé sous couverture du partenariat public-privé qui est mal interprété, a délégué la plupart des services publics à des prestataires privés, y compris le ramassage ambulancier qui a récemment été délégué à une compagnie d’assurance. Une telle ingérence va entraîner le secteur privé vers le même sort que connaît le secteur public », lit-on dans un communiqué du SNSML. Selon ce dernier, « le ministère de tutelle patauge dans la crise vécue par le secteur public et toutes les décisions sont des tentatives désespérées qui visent la létalité de l’ensemble du secteur afin de le brader aux investisseurs et le conduire à un avenir sombre semblable à celui de l’éducation ».
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