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Revue de presse

Médecine dentaire : bientôt la fin de l’anarchie ?

Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 12/04/2016

L’Ordre national des médecins dentistes appelle la Chambre des conseillers à adopter le projet de loi n 25-14 relatif à l’exercice des professions de préparateur et de manipulateur des produits de santé. Dans un communiqué, l’ordre pointe du doigt la pratique illégale de la médecine dentaire par des praticiens qui ne disposent ni des connaissances scientifiques requises ni des techniques professionnelles réglementées.

Ce qui constitue une grave menace pour la santé des citoyens. Selon un recensement du ministère de l’intérieur, 3.300 prothésistes-dentaires exercent illégalement la médecine dentaire au Maroc.

La moitié d’entre eux, soit 1.790, ne dispose d’aucune autorisation. Par ailleurs, les Facultés de médecine dentaire de Casablanca et de Rabat ont réalisé plusieurs études sur l’exercice illégal de la médecine dentaire.

L’une d’entre elles, réalisée en 2012-2013, a concerné plus de 1.400 personnes dans 17 villes. Il en ressort que 56% sont des mécaniciens-dentistes, 27% des prothésistes, 10% des arracheurs de dents ambulants... et 7% des barbiers. L’étude note également que le praticien illégal ne réalise aucun interrogatoire avant l’intervention dans 87% des cas. La moitié des personnes sondées n’est pas consciente du risque de transmission de maladies infectieuses. Dans 80% des cas, les personnes qui ont eu des complications des soins dentaires n’ont pas dénoncé le charlatan.

Les conséquences de ces pratiques illégales sont parfois très graves comme le montrent des cas de décès recensés dans plusieurs villes du Royaume (Salé, Agadir, Chaouen, Nador...) et les procès intentés par des patients ayant été victimes de maladies et de séquelles.
L’ordre estime que la médecine dentaire doit obéir à trois critères, à savoir : la formation universitaire diplômante, la mise à niveau scientifique et le respect de la pratique professionnelle légale.

Laila Zerrour

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